L’Espagne va instaurer la reconnaissance faciale aux points de passage de Sebta et Melilla

Le préside occupé de Melilla est protégé à sa frontière avec le Maroc par un double grillage élevé.  . Ongayo

Revue de presseKiosque360. L’Espagne s’apprête à mettre en place un système de reconnaissance faciale aux points de passage de Sebta et Melilla. Les détails dans cette revue de presse du quotidien Al Ahdath Al Maghribia.

Le 10/11/2022 à 21h10

Vers l’instauration de systèmes de reconnaissance facial aux points de passage de Sebta et Melilia? C’est en tout cas ce qu’annonce le média ibérique El Faro de Ceuta, repris par le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans sa livraison du 11 novembre.

En milieu d’année 2023, ce système de reconnaissance faciale devrait être adopté et prêt à être utilisé. Selon la même source, ce système ne concerne pas uniquement les présides occupés, Sebta et Melilla, mais l’ensemble des frontières de l’Espace Schengen.

Élaboré sous la tutelle de l’Union européenne, ce système va permettre de reconnaître les voyageurs en provenance des pays en dehors de l’espace Schengen. Ainsi, les pays membres de cet espace pourront reconnaître les voyageurs qui souhaitent accéder à leurs territoires, par voie terrestre, maritime ou aérienne.

Le but de ce système de reconnaissance faciale? Renforcer le contrôle aux frontières de l’espace Schengen, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia en citant le média espagnol. Le journal ajoute que le projet a été confié à la société Thalès Spain.

Selon le porte-parole de cette société, ce système est “indépendant”. Dès que les données biométriques sont enregistrées, le responsable de Thalès Spain assure qu’elles sont envoyées à la base de données communes de l’Union européenne située à Strasbourg, en France.

Principal argument prôné par la société Thalès Spain en faveur de ce nouveau système de reconnaissance faciale, conçu comme un système rapide, sa capacité à faire gagner du temps à la police des frontières, rapporte le média ibérique.

Dans le détail, le voyageur devra soumettre ses documents à l’appareil, qui effectuera pour sa part une reconnaissance faciale. Le voyageur est alors contraint de donner ses empreintes digitales en cas de divergences avec les données enregistrées. 

Par Khalil Rachdi
Le 10/11/2022 à 21h10