Les greffiers et les autres fonctionnaires des services de greffe viennent d’observer une énième grève de trois jours, pour faire entendre leur voix à propos, notamment, de leur statut fondamental, qui tarde à voir le jour, relaie Al Akhbar de ce jeudi 3 octobre 2024.
Ils protestent contre le retard accusé dans le processus de mise en place de ce statut particulier, qui «définira leurs missions et déterminera leurs indemnités pendant l’exercice de leurs fonctions au sein des tribunaux du Royaume», indique Al Akhbar de ce jeudi 3 octobre.
Il s’agit également de «revendications portant sur les 13e et 14e mois de salaire, de primes de fonctions et de frais de représentation, en plus de l’amélioration de leurs conditions de travail dans les différents tribunaux du Royaume».
D’après des interlocuteurs interrogés par le quotidien, leur représentation syndicale, «le Syndicat démocratique de la justice» a fait savoir que «les greffiers et les autres fonctionnaires des services de greffe avaient repris leur travail, mettant un terme aux débrayages, dans la perspective de trouver des solutions appropriées à leurs revendications avec le gouvernement, surtout après l’accord conclu entre leurs représentants syndicaux et le ministère de la Justice», mais en vain, ont-ils précisé.
Le statut fondamental «équitable et prometteur pour cette catégorie socioprofessionnelle, pourtant validé par le ministère de la Justice il y a trois ans, n’a finalement pas été mis en place», explique Al Akhbar.
Le quotidien écrit en conséquence que «la sourde oreille du gouvernement serait donc à l’origine de ce bras de fer entre les deux parties, ce qui provoque des grèves et la déperdition du temps judiciaire, occasionnant des désagréments pour les justiciables dont les affaires sont en cours devant les tribunaux du pays».