Les enseignants sous contrat avec les différentes Académies régionales de l'éducation et de la formation (AREF) du Royaume doivent une fois encore battre le pavé dans plusieurs villes, ce lundi 17 janvier 2022.
Des sit-in sont de plus prévus au cours des cinq prochains jours, et se tiendront devant les Centre régionaux des métiers de l'éducation et de la formation, de même que devant les sièges régionaux du ministère de l'Education.
Les revendications des enseignants sous contrats n'ont pas changé: ils veulent mettre fin à cette forme de recrutement par les AREF, et demandent à être intégrés dans la fonction publique, avec la création directe de postes budgétaires à cette fin par le ministère de l'Education nationale.
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Ce nouveau mouvement de grève intervient un mois après une rencontre qui s'était tenue à Rabat entre le ministre de l’Education nationale, Chakib Benmoussa, et les principaux représentants syndicaux de cette catégorie d'enseignants.
Cette réunion a eu lieu dans le contexte d'un «dialogue social» déjà entamé, dans le but d'écouter les différentes revendications formulées par les enseignants des établissements publics du Royaume, dont ceux des AREF.
Bien qu'aucun terrain d'entente n'ait encore été trouvé, d'autres rencontres sont programmées afin de trouver une solution à même de satisfaire les deux parties, la question des enseignants sous contrat avec les AREF étant le principal point d’achoppement entre le ministère de l'Education nationale et les syndicats.