Les artistes chaâbi les mieux payés

Stati, une star du chaâbi.

Stati, une star du chaâbi. . Brahim Taougar - Le360

Revue de presseKiosque360. A combien s’élèvent le cachets des têtes d’affiche de la chanson chaâbi ? Ils peuvent atteindre jusqu'à 1 million de DH, voire plus.

Le 22/11/2013 à 22h42

Les artistes chaâbi sont très sollicités, aussi bien pour l’animation des cérémonies de mariage que dans les programmations des festivals, des grands hôtels et des cabarets. Visiblement, tout le monde tire son épingle du jeu. Saïd Senhajji, surnommé par ses fans "Le sultan des chaâbis", confie au quotidien Al Akhbar, daté ce samedi 23 novembre, qu’il perçoit entre 30.000 et 40.000 DH par nuit pour les fêtes de mariages.

Vive "Laghrama" !

Hamid Mardi fait encore mieux ! Il reconnaît, en effet, que son plus gros cachet a pu atteindre les 300.000 DH pour l'animation d'une soirée, soulignant au passage que certains artistes parmi les plus connus peuvent facilement décrocher 500.000 à 600.000 DH. Des sommes pour le moins coquettes. De son côté, le Cheb Adil Miloudi révèle que "Laghrama" fait décoller les salaires des artistes. Dans les cabarets, les cachets peuvent aller jusqu'à 250.000 DH. Même son de cloche chez Hamid Serghini, qui confie au quotidien que "Laghrama" détermine en grande partie le salaire des chanteurs chaâbi.

Côté artistes féminines, Statiya confie que son cachet dépasse les 60.000 DH. Autant dire que les artistes de chaâbi sont si prisés que d'aucuns sont prêts à mettre le paquet pour les avoir. Si ces chanteurs sont plutôt grassement payés, ils parviennent par ailleurs à doubler, voire même tripler leurs gains à l’étranger, notamment dans les pays du Golfe et d'Europe occidentale où se concentre une forte communauté marocaine. Toutefois, ces artistes ne sont pas tous logés à la même enseigne. La popularité se gagne et se nourrit, et la route est souvent longue pour atteindre cet état de grâce où le chanteur se voit disputer par les uns et les autres et à n'importe quel prix sa présence à un événement. 

Par Khadija Skalli
Le 22/11/2013 à 22h42