Nouveau rebondissement, et non des moindres, dans l’affaire Dounia Batma. La Cour de cassation vient de refuser le recours présenté par la défense, et donc la confirmation du jugement prononcé en appel, qui condamne la chanteuse à une année de prison ferme et à une amende de 10.000 dirhams.
C’est ce que rapporte Assabah dans son édition du vendredi 29 décembre, rappelant que le jugement en appel avait également prévu un dédommagement au profit de Saida Charaf, qui accusait sa consœur de diffamation dans le cadre de l’affaire «Hamza mon bébé».
D’après la même source, en prononçant son jugement, la première chambre pénale rend de facto le jugement en appel définitif, et donc l’application de la sentence contre Dounia Batma effective. La procédure d’exécution devrait être entamée dès que le dossier sera transféré au parquet qui veillera à l’application du jugement. Quant à la chanteuse, elle pourra récupérer la caution de plus de 500.000 dirhams déposée en échange de sa liberté provisoire.
Le passage de Dounia Batma par la case prison semble donc aujourd’hui plus que jamais inéluctable. Sauf si, explique Assabah, la chanteuse joue une toute dernière carte. Il s’agit d’un recours en révision, de nature non suspensive de l’application de la sentence. En d’autres termes, si la procédure de mise en exécution du jugement est appliquée avant de connaître le sort de ce dernier recours, Dounia Batma devra bien passer ses premières nuits derrière les barreaux.
En attendant, le quotidien souligne que le traitement de ce dossier très suivi par la Cour de cassation s’est déroulé dans des conditions normales. La chambre chargée de son traitement a pris tout le temps nécessaire pour prendre une décision indépendante et en totale application des dispositions judiciaires.
Comme le rappelle Assabah, c’est en 2021 que la chanteuse avait pris connaissance du jugement prononcé contre elle dans cette affaire. L’actrice était, entre autres, accusée de complicité d’intrusion informatique et de participation volontaire à l’entrave de la circulation sur la voie publique. Après avoir été condamnée en première instance à huit ans de prison ferme, Dounia Batma a vu sa peine s’alourdir en appel.