Le Médiateur du Royaume lance «Marfiki», une plateforme citoyenne pour évaluer les services de santé

Siège de l'Institution du Médiateur du Royaume du Maroc, à Rabat

Revue de presseAfin de renforcer la transparence et d’impliquer les citoyens dans l’amélioration des services publics, l’Institution du Médiateur du Royaume a mis en ligne une nouvelle plateforme participative baptisée «Marfiki». Ce nouvel outil numérique permet aux usagers du système de santé d’exprimer leurs avis, de proposer des améliorations et de contribuer à la modernisation du service public à travers un dialogue ouvert et inclusif. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Al Ahdath Al Maghribia.

Le 22/10/2025 à 18h28

Dans le cadre de ses efforts pour renforcer la transparence et encourager la participation citoyenne dans l’évaluation des services publics, l’Institution du Médiateur du Royaume a annoncé le lancement d’une nouvelle plateforme électronique baptisée «Marfiki» («Mon Service Public»). Cette initiative, indique le quotidien Al Ahdath Al Maghribia du jeudi 23 octobre, vise à recueillir les avis des usagers sur la qualité des prestations offertes par les établissements de santé et à favoriser un dialogue ouvert sur les moyens d’améliorer le fonctionnement du secteur.

La plateforme se distingue par une interface simple et accessible, permettant aux citoyens d’exprimer librement leur degré de satisfaction à l’égard des services de santé, mais aussi de soumettre des propositions concrètes pour renforcer l’efficacité et la qualité du service public dans ce domaine essentiel.

Elle s’inscrit dans le cadre du programme «Forums de la gouvernance des services publics», un espace de dialogue instauré par le Médiateur pour débattre des réformes nécessaires à la modernisation de l’administration et à l’amélioration de ses performances. La première édition de ce programme, prévue pour 2025, sera entièrement consacrée au secteur de la santé, a-t-on pu lire.

L’Institution du Médiateur souligne l’importance d’impliquer la jeunesse et l’ensemble des citoyens dans la gestion et l’évaluation des services publics, rappelant que la qualité de ces derniers est une responsabilité collective. Elle met en avant la nécessité d’ancrer une culture de la citoyenneté participative fondée sur la proposition, le suivi et l’évaluation des politiques publiques. Dans ce sens, le programme prévoit une série de rencontres nationales, régionales et locales, sous forme d’ateliers de discussion, de séances d’écoute et de tables rondes réunissant experts, représentants de la société civile, jeunes et responsables administratifs.

Parallèlement, des canaux numériques complémentaires seront mis en place pour recueillir les suggestions et témoignages des citoyens relatifs aux services de santé. L’objectif est d’assurer une participation élargie et inclusive au débat public, en donnant la possibilité à chacun de contribuer à l’amélioration du système sanitaire, écrit Al Ahdath Al Maghribia.

Le Médiateur du Royaume considère cette initiative comme un véritable exercice démocratique participatif, permettant à la société civile et aux jeunes de jouer un rôle actif dans la formulation des politiques publiques et dans la construction d’une relation plus équilibrée entre l’administration et les usagers. Cette démarche vise à traduire concrètement les aspirations des citoyens et à renforcer leur confiance dans les institutions. Elle s’inscrit dans la mission constitutionnelle du Médiateur, en tant qu’institution nationale indépendante chargée de défendre les droits des usagers et de veiller à la qualité des services publics. Elle traduit aussi la mise en œuvre du cadre légal qui régit l’institution, notamment en ce qui concerne la promotion de la bonne gouvernance administrative et l’organisation de forums destinés à approfondir le dialogue autour des grandes questions relatives à l’efficacité et à l’équité des services publics.

Le programme repose sur une méthodologie axée sur le dialogue et l’écoute, inspirée de l’expérience précédente de l’institution avec son initiative «Administration de l’égalité». Ce précédent programme, lancé en septembre dernier, avait permis d’ouvrir un large espace de concertation avec les acteurs de la société civile, les défenseurs des droits humains et les mouvements féministes. Cette continuité témoigne de la volonté du Médiateur du Royaume de consolider une gouvernance publique plus ouverte, plus participative et davantage centrée sur les besoins des citoyens.

Par La Rédaction
Le 22/10/2025 à 18h28