Rebondissement dans l'affaire de l'évangéliste interpellé le 7 août dernier à Taounat. Al Massae révèle à sa Une la "libération du jeune, poursuivi pour atteinte à la sacralité de l’islam […]. Il avait été condamné à deux ans et demi de prison ferme et 500 dirhams d’amende. L’accusé a été relâché sans caution, mais le tribunal de Fès retient encore contre lui les charges jusqu’à la prochaine audience prévue pour le 10 octobre prochain". Le quotidien, présent lors de la relaxe de M.B, rappelle qu’il a été appréhendé en août dernier et que "7 avocats membres de l’association marocaine des droits de l’homme avaient pris l’affaire en charge devant la cour d’appel".
De l’asile à l’église
Mohammed El Beldi, qui a été approché par Al Massae, avoue avoir embrassé le christianisme après avoir vécu une série de dépressions et avoir été interné en hôpital psychiatrique. ll dit s’être converti au christianisme après sa rencontre avec un missionnaire à Nador, suite à quoi il est entré en contact avec d’autres marocains chrétiens. Le jeune homme a été interpellé à Fès, après avoir tenté d'approcher trois jeunes personnes en vue de les convertir.
La liberté de culte devrait certes être reconnue comme un droit inaliénable qui fait d'ailleurs partie des droits reconnus à l'Homme par la charte des Nations unies. Mais l'esprit missionaire, qui tend à tenir des discours idéologiques, n'a rien à voir avoir la liberté de culte. Il s'agit d'un véritable commerce sous-tendu par une piètre doctrine destinée à toucher les plus faibles. Il n'est finalement plus dangereux que l'ignorance, la misère et la colère.