Larache: les militaires appelés en renfort pour maîtriser les feux de forêt

Incendie à Béni Mellal. . MAP

Revue de presseKiosque360. Des éléments des Forces armées royales sont venus en renfort pour appuyer les efforts des équipes de lutte anti-incendie qui s’efforcent de maitriser les feux de forêt dans la province de Larache. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Al Akhbar.

Le 29/07/2022 à 21h35

Les éléments des FAR ont poursuivi, jeudi et vendredi, leurs interventions pour appuyer les efforts des agents de la protection civile qui s’efforcent de maitriser les incendies dans les forêts de Bouhachem Jbel Alam dans la province de Larache.

Le quotidien Al Akhbar rapporte, dans son édition du week-end (30 et 31 juillet), que 3 bombardiers d’eau Canadairs ont effectué 30 passages pour circonscrire plusieurs foyers de feu. Des sources indiquent que les renforts dirigés par les FAR ont intensifié leurs interventions pour maitriser les dangereux foyers d’incendie attisés par des vents violents.

En parallèle, ces équipes, constituées par plusieurs corps, veillent à mettre en œuvre les instructions pour assurer la sécurité des habitants de la localité de Moulay Abdessalem Ben Mchich et les régions avoisinantes. Les mêmes sources soulignent que depuis le déclenchement des feux de forêt à Larache, 935 familles de 15 douars ont été déplacées vers des lieux sécurisés. Un sauvetage qui s’opère dans le cadre des opérations conduites par les autorités compétentes en présence de hauts responsables, parmi lesquels se trouve le wali de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Mohamed Mhidia.

Le quotidien Al Akhbar souligne que le wali se déplace sur tous les fronts du nord pour s’enquérir de la sécurisation des citoyens, de l’évolution de la lutte anti-incendie et de la bonne marche de la logistique. Les mêmes sources indiquent que les équipes d’intervention sont toujours en état d’alerte pour maitriser les feux de forêt de Beni Leit à Tétouan avec l’aide des forces auxiliaires, des autorités locales et des agents des Eaux et forêts.

Sans oublier les nombreux volontaires parmi les habitants qui sont d’une aide précieuse. Le bilan provisoire des dégâts causés par ces incendies fait état de la perte de 400 hectares de massif forestier. Un bilan qui risque fort de s’aggraver par d’autres facteurs comme le chergui (vent chaud venu du Sahara), la hausse des températures et la sècheresse.

Par Hassan Benadad
Le 29/07/2022 à 21h35