A Larache, le vice-président du tribunal de première instance, Mohamed Regragui, a ordonné l’analyse de la qualité de l’eau potable destinée aux habitants de la ville et ses environs pour évaluer sa conformité aux normes requises, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans sa livraison du 21 octobre.
Cette décision prononcée par le tribunal de première instance de Larache fait suite à une requête déposée par l’avocat du barreau de Tanger, Noureddine Salmoune, mandaté par un habitant de la ville, réclamant une analyse indépendante de la qualité de l’eau potable destinée aux habitants de Larache.
Comme le précise le quotidien arabophone, ce ne sont pas les seuls habitants de Larache qui sont concernés par cette eau potable, puisqu’elle est destinée également aux habitants de Ksar El Kébir, mais aussi aux habitants de deux communes rurales avoisinantes, en l’occurrence Sahel et Laouamra.
Les deux villes ainsi que les deux communes rurales sont desservies par la société Radeel, la régie autonome intercommunale de distribution d’eau et d’électricité de la province de Larache. Dans un communiqué publié fin septembre, la Radeel s’est empressée de rassurer sur la qualité d’eau potable distribuée.
Pourtant, cette communication n’est visiblement pas parvenue à rassurer les habitants de la province. En témoigne l’action de cet habitant qui a mandaté un avocat du barreau de Tanger pour exiger une analyse indépendante sur la qualité de l’eau potable distribuée. L’affaire est désormais entre les mains de la justice.
Pour rappel, les premières publications sur les réseaux remontent au 28 septembre dernier. En effet, des internautes ont dénoncé sur la Toile la qualité de l’eau potable distribuée par la Radeel, tout en soupçonnant sa pollution. Les sources du journal attribuent cette révélation à un syndicaliste de la ville.









