L'antenne marocaine d'Interpol arrête un Français faisant l'objet d'une notice rouge

Après de longues investigations, l’antenne d’Interpol à Rabat a procédé à l’arrestation d’un individu, qualifié de grosse prise, dans le port de Marina Smir à Fnideq. Le quotidien Al Massae rapporte, dans son édition du jeudi 17 juin 2021, que le prévenu faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international lancé par les autorités judiciaires françaises. Selon un communiqué de la DGSN cette notice rouge d’Interpol concerne l’exécution d’un jugement prononcé (six ans de prison ferme) à l’encontre de cet individu accusé d’être impliqué dans les activités d’un réseau de trafic drogue international.

Le mis en cause a été placé en garde à vue pour les besoins de l’enquête après que les autorités françaises ont été avisées, en attendant d’entamer la procédure de son extradition. Cette arrestation, précise le communiqué de la DGSN, entre dans le cadre des relations de coopération internationale en matière de sécurité. Il faut rappeler que les services de sécurité marocains déploient de gros efforts dans la traque des individus recherchés à l’échelle internationale pour des affaires de crimes organisés transnationaux.

Le quotidien Al Massae rapporte que l’antenne d’Interpol à Rabat a diffusé 113 mandats d’arrêt internationaux émis par les autorités judiciaires marocaines à l’encontre d’individus suspectés de crimes. Une opération qui a permis d’interpeller 29 suspects recherchés à l’échelle internationale. L’antenne d’Interpol à Rabat a, par ailleurs, diffusé 3.029 avis de recherche émis par des autorités judiciaires étrangères figurant dans les bases de données nominatives relatives aux individus recherchés au niveau national.

Quant au pôle de la coordination internationale, il a traité 3.562 dossiers dans le cadre de la coopération opérationnelle internationale. Ces dossiers concernent essentiellement l’immigration clandestine (19%), le trafic international de drogue et de psychotropes (16%), le terrorisme et le radicalisme (2%), les demandes d’identification et d’information (16%), ainsi que les affaires d’extradition (4%).