Le Maroc s'achemine vers l'abolition de la peine de mort. En témoignent les importantes réformes engagées en matière de justice et des droits de l'homme, a assuré à Le360 Khadija Rouissi, leader au Parti authenticité et modernité (PAM, opposition) et membre du réseau parlementaire pour l'abolition de la peine de mort. Khadija Roussi vient de rentrer de Genève où elle a plaidé, devant le Conseil des droits de l'homme de Genève, la cause du Maroc et des ONG marocaines en matière de sensibilisation et d'actions vers l'abolition de cette peine.
"Tous les arguments sont en notre faveur pour obtenir l'abolition de la peine de mort. Le PAM dont les bases de création ont été fondées notamment sur les recommandations de l'Instance équité et reconciliation (IER) espère que l'année 2014 soit celle de l'annonce de l'abolition de cette peine". Rouissi a regretté le fait que seul le PJD, chef de file du gouvernement, aborde différemment la question par rapport aux autres partis (PAM, USFP, Istiqlal, MP, RNI)". "Le PJD a même proposé une loi pour organiser la peine de mort. Ce parti veut organiser comment tuer une personne", a-t-elle précisé. "Le réseau abolitionniste compte 215 parlementaires, opposition et majorité confondues", a conclu Khadija Rouissi.