La démocratie et le 4ème pouvoir

Fouad Laroui.

Fouad Laroui.

ChroniqueJe continuerai à me battre, comme tant d’autres, pour la démocratie, pour la liberté d’expression, pour la liberté de conscience. Mais je n’ai plus l’illusion que ces idéaux aient été réalisés dans une sorte de Jérusalem céleste qui se nommerait Europe.

Le 01/11/2023 à 11h00

La démocratie, ça s’apprend d’abord dans les livres d’Histoire. Ainsi, on découvre dès le collège les cités grecques qui inventèrent l’agora où l’on débat des questions qui concernent tous les citoyens; on passe ensuite aux villes italiennes de la Renaissance, plutôt des oligarchies; puis on s’intéresse à la République hollandaise, une incongruité au cœur des monarchies et des principautés du XVIIème siècle; et enfin, ce sont les théoriciens du contrat social (Hobbes, Locke et Rousseau) ainsi que Montesquieu, qui reprit une idée de John Locke pour formaliser la séparation des pouvoirs: pour qu’un État soit démocratique, il faut confier les trois pouvoirs (exécutif, législatif et judiciaire) à des personnes ou des institutions distinctes et indépendantes les unes des autres.

Voilà donc le cadre conceptuel posé.

(Il faut quand même noter qu’au lycée, on évitait les questions gênantes. Ainsi, la démocratie grecque excluait les femmes et les esclaves; l’expression «suffrage universel» n’apparut qu’en 1765, dans une lettre de Diderot, et ne fut utilisée dans le sens de «droit de vote attribué à tous les électeurs (masculins)» qu’en 1828, par Guizot. Les Françaises n’obtinrent le droit de vote qu’en 1944, bien après les Turques (1923) et les Libanaises (1926). Débat pour une autre fois…)

Mais bon, le cadre institutionnel était posé. Et c’est armé de tout ce qui précède que j’ai envisagé le monde, depuis la fin de mes études. Je savais. Je savais ce qu’était la démocratie. Je savais où elle était: en Europe. Je savais où elle n’était pas: chez nous.

Et puis soudain, l’Ukraine!

Et puis soudain, Gaza!

Quand l’armée russe envahit l’Ukraine, le 24 février 2022, il se passa quelque chose de déconcertant en Europe: on y étouffa tout simplement la version russe des évènements. La chaîne de télévision Russia Today fut interdite et disparut des écrans (où est la liberté d’expression?). Quiconque osait rappeler que la Crimée avait été russe jusqu’en 1954 et que le Donbass était une mosaïque de peuples se faisait traiter de suppôt de Poutine -qui est le diable, comme chacun sait. Et du coup, on ne pouvait plus rappeler qu’en proclamant en 2014 leur intention d’adhérer à l’Otan -qui n’existe que pour faire pièce à la Russie- les Ukrainiens avaient ouvert les hostilités. En fait de démocratie et de liberté d’expression, il n’y avait plus qu’une seule vérité: celle du journal télévisé de France 2 ou de NPO aux Pays-Bas ou de VRT en Belgique.

Aujourd’hui que la guerre fait rage entre Israël et Hamas, il n’y a plus qu’une seule vérité en Europe: celle de BFMTV et de LCI (J’ai dû refuser trois invitations à débattre, à la télévision, à Paris, parce que les coups de fil préparatoires indiquaient clairement ce qu’il convenait de dire…). Et pour ce qui est de la liberté de manifester sur la voie publique, ceux qui nous ont donné pendant des décennies, avec condescendance, des leçons de démocratie ont tout bonnement interdit à quiconque n’était pas d’accord avec eux de battre le pavé des grandes villes d’Europe.

Et c’est alors que je me suis souvenu de Balzac et du «quatrième pouvoir», apparu avec l’extension de l’alphabétisation et de l’imprimerie. Ce fut donc un écrivain, et non des moindres, Balzac en personne, qui inventa l’expression en 1840, en écrivant: «Si la presse n’existait pas, il ne faudrait pas l’inventer…»(!). Et il explicita ainsi sa pensée: «La presse est en France un quatrième pouvoir dans l’État: elle attaque tout et personne ne l’attaque. Elle blâme à tort et à travers. Elle prétend que les hommes politiques (…) lui appartiennent et ne veut pas qu’il y ait réciprocité». (Cf. La Revue parisienne, 25 août 1840, page 243).

Oublions les trois pouvoirs de Locke et de Montesquieu. Aujourd’hui, c’est le 4ème qui mène la danse. Qui le contrôle, contrôle le reste. Et quand on sait qu’en France, par exemple, trois milliardaires, dont un homme d’extrême-droite (Bolloré), possèdent une bonne partie de la presse, on se rend compte que ce sont eux qui dictent ce qu’il faut penser de ce qui se passe en Ukraine ou à Gaza. Et quand une idée, imposée par le matraquage médiatique, s’impose, elle oblige l’exécutif, elle muselle le législatif, elle rend impuissant le judiciaire. Que reste-t-il de la démocratie?

Alors, oui, je continuerai à me battre, comme tant d’autres, pour la démocratie, pour la liberté d’expression, pour la liberté de conscience.

Mais j’ai perdu l’illusion que ces idéaux aient déjà été réalisés, dans une sorte de Jérusalem céleste qui se nommerait Europe.

La démocratie reste à inventer.

Par Fouad Laroui
Le 01/11/2023 à 11h00

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Cette propagande de toujours, sert souvent, mais n’est pas sans failles. Lorsque nous plongeons dans l'histoire et faisons preuve de discernement, nous nous retrouvons en marge du système de contrôle, en marge de la loi. Mais de quelle loi s'agit-il, après tout ? Oui, c'est bien cela. Nous parlons de démocratie... La même démocratie qui aurait dû élever les nations du statut de barbares à celui de cités vertueuses, et, pour n'en citer qu'une, Irakopolis, d’où le premier caractère de l’écriture s’est propagé vers le reste du monde, et la lumière fut… … et la lumière n’est plus.

1) Dans le théâtre de la démocratie, le scénario implique que si on veut qu’elle fonctionne, elle doit correspondre aux valeurs et à la culture d'un peuple, un peu comme un costume qui vous va bien. Cependant, l'ère actuelle est marquée par des exemples criants de post-colonialisme intellectuel et identitaire, où la vertu est définie, propagée et imposée par les tyrans de tout temps, comme une menace constante suspendue au-dessus de nos têtes. Dans ces sombres forêts de l'âme, et de l’Homme (BFM, CNN et cie), tous les moyens sont bons pour imposer les règles de la jungle, l'homo sapiens ayant troqué la pierre pour le stylo, le clic ou le micro. Les lois tant acclamées pour être garantes de justice, ont servi plus de tyrans qu’elles n’en ont sauvé d’opprimés.

Chez Montsquieu, nous trouvons aussi bien l'homme visionnaire que l'homme rétrograde. Dans son livre sur les climats, Montesquieu, ouvrage paru en 1748, il nous livre une réflexion concernant les déterminismes du milieu où l’on vit sur son propre caractère. A l’échelle de la société, certains facteurs physiques influent alors sur les lois, sur le caractère des peuples. Ainsi les lois pour Montesquieu « doivent être relatives au physique du pays ». Quant au caractère des peuples, Montesquieu prend l’exemple des climats et de la température, qui pour lui jouent un rôle essentiel et font que certains peuples sont libres tandis que d’autres demeurent esclaves. La "démocratie" est devenue une sorte d'idéologie qu'on nous balance pour nous faire taire.

Dans ce monde, que traversent de belles devises aux traînées lumineuses mais à la substance spécieuse, les mythes nous grisent et les désillusions nous dégrisent. Que de concepts s’avèrent ineptes car ils fascinent par leurs allures pompeuses sur les étalages alléchants de la démagogie mais que met à nu la vérité dont l'essence finit par émerger au grand dam des écrans trompeurs des faux-monnayeurs. Les soi-disant tribuns de la liberté d’expression transforment leurs organes de presse en tribune où ne fait florès que la pensée unique. Or quand le quatrième pouvoir, censé être un contre-pouvoir, fait aveuglément allégeance à une idée, dont on n’a pas à tirer gloire, il faut crier à l’abus de contre-pouvoir ! « Rien n’est plus dangereux qu’une idée quand on n’a qu’une seule idée ! » Alain

merci pour ces analyses pertinentes un vrai régal bravo

Je serais éternellement reconnaissant à l'intellectuel intègre que vous êtes. Mille Merci.

Ça fait du bien de prendre du recul, de l’altitude, pour démystifier. Merci Sî Fouad

Merci Mr Laroui de mettre des mots sur nos pensées !

Tout à fait d'accord. Ce sont les extrémistes religieux de tous bords, les 'fous de Dieu' juifs, chrétiens ou musulmans, qui ont provoqué ce conflit interminable en Palestine et tous ces massacres. Chacun croit que Dieu lui appartient et ne se soucie que de sa petite personne. Quelle arrogance! Quelle stupidité!

La "démocratie" des UNS et les "fatwas" des AUTRES ... Puisse Dieu leur Clouer le Bec à TOUS !!!... pour sauver la vie des Innocents qui tombent et qui vont tomber par la Faute de leurs IDIOTIES !!! 🤲 🤲 🤲 Merci

Absolument d'accord avec vous Madame ! Si au moins ils pouvaient s'entretuer entre eux et foutre la paix aux citoyens innocents ! Merci

C'est à vous, monsieur Hamdaoui, que s'adressait mon commentaire placé plus haut. Cordialement, Anissa.

Un jour j’étais à Singapour🏯Je vous dis avec conviction et sans détour🏯Que j’ai passé un bon séjour🏯Et un rêve est né en moi ce jour🏯Mon rêve fut qu’à mon retour🏯Ce sera à mon cher pays le tour🏯De devenir aussi riche que Singapour🏯Je le dis et redis avec grand amour🏯Et le répéterai pour toujours🏯On m’a dit que la démocratie n’y est pas🏯Que foutre si j’ai un toit et un bon repas🏯Je répondis qu'ils n’en ont pas besoin, qui s’en agrippa🏯Et quoi défendre au juste et quoi vraiment ne va pas ?🏯Il n’y a que le pauvre qui se révolte🏯Pour un peu de pain contre les despotes🏯Qui l’oppriment et le redoutent🏯Vous seriez tenté de me demander sans doute🏯Si le pain est démocratie ou un simple casse croûte🏯Je vous demanderais alors, ne voulez vous pas être Singapour ?🏯

Et un rêve est né en moi, tous les jours, que ces démocrates arrêtent de fabriquer leurs armes, que ces démocrates arrêtent de vendre leurs armes et arrêtent de donner leurs leçons dépassées ! Je le dis et redis avec grand amour à toutes et à tous. Merci Med Rayane.

Je ne suis pas loin de penser que de nombreux "journalistes " et "politiques" et "gouvernements " utilisent déjà l Intelligence artificielle pour établir leurs chroniques. Car bien souvent l expression de "ils sont hors sol" nous vient quand on les écoute alors que ce sont ces outils qu ils utilisent qui limitent la compréhension de ce qu ils disent, et qui fabriquent les "blubibulgares" qu ils desservent à longueur d'antenne. Et le pire c est qu ils ne s en rendent pas compte.

Suite : l un et l autre l Intelligence artificielle et tchat gpt ne font que recracher des modèles structurés, construits et automatisés suivant des schémas électroniques intégrés à la machine qui sont très très loin de la souplesse et de la réactivité d'un cerveau humain. Ces deux là sont les plus grands dangers de la démocratie.

Quelques éléments destructeurs de la démocratie entre autres : - comme vous le dîtes la presse propagandiste (lire le livre Propaganda" d'Edward L Bernays ; - le carcan de l'histoire mal digérée voire pas digérée : de même que parfois un individu pour évoluer et croître doit faire abstraction de certains pans de son histoire, sans l'oublier tout autant, les peuples doivent également faire la part des choses. - les manques cruels d'éducation scolaire et de connaissances historiques intellectelles philosophiques etc... - l'intelligence artificielle et tchat gpt qui pourraient être et seront sûrement les alliés offensifs de la démocratie, l'un et l'autre étant vide de toutes les émotions, mères des facultés cognitives et créatrices de l-humain et l'un comme l'autre ne faisant que recracher

Dans un pays où le taux d’qnalphabétisation est élevé, le niveau de conscience politique est trop bas et où l’on invoque souvent le surnaturel pour expliquer le naturel,la démocratie fait l’affaire des populistes, des démagogues, des opportunistes , des charlatans et des hypocrites!

Le sujet de votre article vaut également pour les droit de l'Homme...

Israël a été reconnu sans que cela soit le cas de la Palestine dans le but de favoriser la paix à l'époque la majorité des dirigeants de pays de la région l'ayant également fait officieusement sans obtenir de contreparties!

Il s'agit d'un état appelé Israël qu'il soit juif, arabe, druze, etc..."cuisine interne"! Et de l'autre, effectivement, sous administration ! Quant aux guerres perdus, il faut rappeler que c'est le plus souvent par des informations provenant d'un camp, de personnes contre argent, carrière, papiers et autre (mdr) et pour empêcher d'autres d'y accéder aussi bien en interne quant externe. Qui comprendra, verra ! Selon Borell, des jungles!

La reconnaissance internationale fut pour l'un et non pour l'autre alors que cela aurait du être instantané pour les deux parties puisque Israël limitait sa présence et son autorité sur une toute petite partie. Autrement écrit, l'agressé doit à longueur de temps fournir des gages de confiance et de satisfaction à l'agresseur avant de le reconnaitre en tant que tel. Remake!

Le plan de partage de la Palestine était de 57 % pour les juifs, qui était environ 600 000 et 43 % pour les Palestiniens qui étaient 1 200 000 environ. Dès le départ, il y avait une injustice.

@Winners, Après le partage de la Palestine en 48 (1/3 pour les juifs et 2/3 pour les arabes), les arabes avaient refusé de créer un État Palestinien car ils n’ont pas accepté le partage . Ainsi, jusqu’en 67, Jérusalem-Est et la Cisjordanie étaient sous administration Jordanienne et Gaza sous administration Égyptienne. La suite vous la connaissez. Voulant libérer "toute la Palestine “ en 1967, les arabes ont perdu "toute la Palestine" plus le Sinaï et le Golan 🤔. Ça va au-delà du sens d’un proverbe marocain: "اللي بغاها گاع، يخليها گاع ". Cordialement

"Nous" ne reconnaitrons la Palestine en tant qu'état, territoire occupé que lorsqu'ils auront donné des gages de confiance à l'occupant même s'ils ont fait toutes les concessions au temps de Yasser Arafat. Que dire, qu'écrire de plus?

Parfaitement d accord avec votre analyse ! Toutefois il ne faut pas oublier qui a agressé qui . De plus concernant Poutine et son dernier vote a l ONU concernant le Sahara marocain, ce qui est vrai pour le Donbass, ne le serait pas pour le Sahara. Qu en pense Russia Today ?

Cher monsieur Laroui: L'expression 'le 4e pouvoir' pour désigner la presse avait été utilisée par Edmund Burke dès 1787. Cependant, il faisait référence à la structure de castes du Parlement britannique: les 'Lords Spiritual', c'est-à-dire les évêques, les 'Lords temporal', c'est-à-dire les nobles, et les 'Commons', c'est-à-dire les roturiers, formaient trois 'pouvoirs' - mais pas au sens de Montesquieu! Burke, désignant la galerie où se trouvaient des journalistes, dit: "Et voici le 4e pouvoir". Mais comme il ne faisait pas allusion aux trois pouvoirs de l'État démocratique tel que défini par Locke et Montesquieu, on peut effectivement affirmer que c'est Balzac qui utilisa l'expression '4e pouvoir' dans son sens actuel.

سير اَسي فواَد الله اكتر من قرانك.(كَرانك بالهجة الاَزمورية). You covered all the bases. Thank you Si Fouad for this spectacular home run. You nailed it.

« Ainsi, la démocratie grecque excluait les femmes et les esclaves ; » Heureusement que la démocratie grecque excluait les esclaves. La démocratie actuelle ou même future, celle que vous prônez, doit exclure les esclaves. Que voulez-vous qu’ils fassent dans une assemblée législative ? Ils appartiennent à leur maitre. Le matraquage médiatique - comme vous dites - a fait avaler la grosse pilule. Tel on lit dans la propaganda de Joseph Goebbels, [die grossen Meister der Luge gesagt : grosser die Luge, desto passiert sie durch] Ainsi, depuis 1948, le matraquage médiatique n’a de cesse de sommer : mes arrières- arrières grands parents habitaient là, il y a plus de deux milles ans, alors ôte-toi de là que je m'y mette. Et ça marche!

Que voulez-vous M. Laroui, le droit à l'information autonome et indépendante a été purement et simplement par le droit d'être manipulé et surtout d'être conforté dans ses préjugés. C'est le créneau des médias européens.

C'est bien que vous dite ça M Laroui pour cet article, le publier sur le360 le rend encore plus pertinent

Welcome to the jungle, Mr. Laroui! It’s good that you’ve figured it out on your own. Sometimes, the crude reality is difficult to accept and you ought to have known that all that glitters isn’t gold. It must really be hard for someone like you, who’s spent so many years believing everything European is the ultimate example of human achievement on earth! From a man of your knowledge, one would expect you’d already come to the conclusion that democracy meant only one thing: People get a chance to elect a candidate, but power remains in the hands of the wealthy (not the rich)! However, as Churchill famously said: “No one pretends that democracy is perfect or all-wise. Indeed it has been said that democracy is the worst form of Government except for all those other forms that have been tried”

This is getting quite interesting !

Mr Fouad j'aurais aimé que ce billet s'étale d'avantage bien qu'il soit succinct et expressif. Vous venez de faire un constat sans ambages et un état des lieu on peut plus précis. En effet le monde se sent trahi par un Occident qui se comporte en contradiction totale avec ses principes. Un peu comme : "faites ce que je vous dis et ne faites pas ce que je fais". Cela dit il ne faut pas oublier que la démocratie occidentale était toujours élitiste. Ainsi les roms, les indigènes, les noirs, les natifs américains ............ n'ont jamais fait partie des classes concernées par les lois démocratiques. On se comportait comme un vrai démocrate au parlement et tel un seigneur féodal dans sa ferme. Une sorte de Janus démocratique. Ces pratiques n'ont toujours pas disparues.

Bravo, monsieur Laroui, pour cette analyse érudite, précise et, hélas, très vraie.

La presse a bien moins d'influence sur la pensée qu'au temps de Balzac... Il y a eu l'Ukraine : les européens se sont mobilisés (pas assez en France) pour accueillir les civils ukrainiens victimes de la guerre, en quasi-totalité des femmes et des enfants... Il y a eu Gaza: le monde libre peut se mobiliser pour accueillir les civils palestiniens victimes de la guerre, en quasi-totalité des femmes et des enfants. Faisons-le. C'est urgent, c'est l'ONU qui le dit. Ensuite vous pourrez reprendre votre combat et pour la démocratie ... il y a des vies innocentes à sauver d'abord.

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