Kenitra-Rabat: deux réseaux de tournage de films pornographiques démantelés

Une caméra.

Revue de presseDeux réseaux spécialisés dans la production et la diffusion de films pornographiques viennent d’être mis hors d’état de nuire à Rabat et Kénitra. Voici leur modus operandi dans cette revue de presse tirée du quotidien Al Akhbar.

Le 14/11/2025 à 19h52

La brigade régionale de la police judiciaire, relevant de la préfecture de police de Rabat, a déféré, jeudi, devant le parquet général compétent, cinq membres d’un réseau criminel dangereux spécialisé dans la production et la diffusion de films pornographiques.

Ces membres, trois jeunes garçons et deux filles d’une vingtaine d’années, procédaient à la vente de ces contenus via l’application de messagerie instantanée WhatsApp et les réseaux sociaux, en contrepartie de sommes d’argent variant entre 2.000 et 3.000 dirhams.

D’après les sources du quotidien Al Akhbar, qui rapporte l’information dans son édition du week-end des 15 et 16 novembre, «les contenus pornographiques mis en ligne ont été interceptés par les éléments de la brigade spéciale chargée de la lutte contre cette criminalité qui a collaboré avec la police judiciaire de Rabat». C’est ainsi, précisent les mêmes sources, que les cinq jeunes impliqués dans ce scandale ont été identifiés et localisés avant d’être interpellés. «Le groupe réalisait des films pornographiques de manière professionnelle en vue de leur commercialisation. Leur méthode de vente incluait l’utilisation d’une application spécifique qui effaçait automatiquement les vidéos des téléphones des destinataires après qu’elles aient été visionnées», écrit Al Akhbar.

Dans cette entreprise, ce réseau aurait également exploité un mineur. Et de préciser que l’expertise effectuée sur les téléphones des membres de ce réseau est de nature à révéler d’autres connexions pornographiques et d’autres ramifications criminelles.

Dans le même sillage, rappelle le quotidien, «la police judiciaire de Kénitra avait mis hors d’état de nuire un réseau similaire chapeauté par une femme qui était installée dans les pays du Golfe». Ce réseau criminel était composé d’une jeune fille âgée d’une vingtaine d’années et d’un trentenaire. Le tournage avait lieu dans un luxueux appartement appartenant à la cheffe de la bande. La perquisition effectuée par les services compétents de la police a permis la saisie de contenus pornographiques professionnels.

Par La Rédaction
Le 14/11/2025 à 19h52