Les «samsars» (des sortes de faiseurs de bons offices) et autres escrocs aux appétits divers et variés qui sévissent dans les tribunaux du pays n’ont qu’à bien se tenir. Les représentants du ministère public les auront à l’œil, en partenariat avec les services du pôle DGSN-DGST.
Le quotidien Assabah annonce ce mercredi 19 avril que les différentes juridictions du Royaume seront équipées de caméras de surveillance de haute définition (HD), dédiées à détecter et à pister tout mouvement suspect dont feraient preuve ces personnes, qui hantent habituellement les couloirs et les bureaux de ces juridictions.
La publication explique aussi que grâce à ces caméras, toute présence suspecte dans les tribunaux sera signalée aux substituts du procureur du Roi, ou au procureur général, afin de décider de la marche à suivre, surtout s’il s’avère que l’individu soupçonné d’enfreindre la loi n’a pas de raison valable à sa présence dans ce tribunal.
Par ailleurs, Abdellatif Ouahbi, ministre de la Justice, a annoncé qu’un bureau spécial, installé à l’intérieur des tribunaux même, sera réservé au suivi des données collectées par les caméras de surveillance.
D’un autre côté, Assabah rapporte que Abdellatif Ouahbi a révélé devant les parlementaires de la Chambre des conseillers que son département était décidé à sévir contre les personnes impliquées dans des accidents de la circulation fictifs, pour arnaquer les maisons d’assurances.
Il a évoqué le cas d’une seule personne, qui a été partie prenante dans 32 affaires et autant d’accidents de la circulation devant les tribunaux. «…Et qui est toujours en vie!», s’est exclamé le ministre, qui est aussi le secrétaire général du PAM.