À quelques mètres de la plage de Aïn Diab, l’arôme du maïs grillé se mêle à la brise marine, évoquant des souvenirs d’été et de balades sous les étoiles. À son stand, Abdellah, l’un des commerçants du coin, anime l’atmosphère avec une vieille radio jouant des mélodies classiques des années 80, plongeant l’endroit dans une douce nostalgie qui attire les passants par vagues.
Cet ancien poseur de zellige et de marbre a dû revoir ses plans face à une baisse d’opportunités dans sa branche initiale. C’est ainsi qu’il s’est lancé dans la vente de maïs grillé, un choix dicté par la nécessité et un faible budget initial. «C’est la première fois que j’exerce ce métier saisonnier», confie-t-il dans une déclaration à Le360.
Muni d’un budget de 200 dirhams seulement, il a pris le risque. Sa persévérance a porté ses fruits puisqu’il a réussi à doubler son investissement en peu de temps. «J’ai commencé par un budget de 200 dirhams et j’en ai gagné 200», raconte-t-il avec une lueur de fierté dans les yeux.
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Les soirées semblent être le moment de prédilection pour les amateurs de maïs grillé. «On a plus de clients le soir», fait savoir Abdellah. Les promeneurs profitent de la fraîcheur nocturne pour se régaler dans ce snack populaire, tout en profitant des animations estivales.
Mais, comme beaucoup d’autres métiers saisonniers, celui-ci a une date d’expiration. Abdellah prévoit de continuer sa vente de maïs jusqu’à la fin du mois d’août. Après cela, la recherche d’un autre travail s’imposera.








