Jobs d’été. Ep 2. À la rencontre des vendeurs ambulants de figues de barbarie

Des figues de barbarie.

Le 13/08/2023 à 14h09

VidéoÀ travers une série de reportages, Le360 vous fait découvrir différents métiers saisonniers qui prolifèrent durant l’été. Dans ce deuxième épisode, direction Casablanca, pour rencontrer les vendeurs ambulants de figues de barbarie. Reportage.

Alors que certains lézardent sous le soleil de la plage ou encore se prélassent dans l’herbe, d’autres font des vacances estivales un business pour améliorer leurs revenus. C’est le cas des vendeurs ambulants de figue de barbarie, un fruit très consommé par les Marocains durant l’été. À Casablanca, plus précisément à Anfa, nous rencontrons un vendeur ambulant de ce fruit qui exerce ce métier chaque été.

«Je suis de Rehamna. Je viens chaque été pour vendre les figues de barbarie. C’est un business qui me permet de subvenir à mes besoins et à ceux de ma famille», fait savoir ce vendeur que Le360 a rencontré. Ce boulot n’est pas le métier de ses rêves. «Je suis étudiant et je veux poursuivre mes études pour devenir professeur», ajoute-t-il. Quant aux prix, les figues de barbarie en provenance de Rehamna coûtent 200 à 300 dirhams la caisse, fait savoir ce vendeur.

Au détail, les vendeurs ambulants proposent des figues de barbarie gros calibres à 4 dirhams la pièce, tandis que les petits et moyens calibres se négocient à environ 2 dirhams.

À quelques mètres, nous retrouvons un autre vendeur ambulant de ce fruit très populaire. Père de deux enfants (un garçon et une fille), ce vendeur exerce ce petit boulot depuis 2010, contraint d’abandonner ses études. «Je suis venu ici à Casablanca tout seul pour travailler durant cette saison. Je passe ici un mois jusqu’à un mois et demi. J’ai laissé ma famille au bled. Mes enfants me manquent beaucoup», se confie ce vendeur que Le360 a interrogé.

«Une fois que la saison des figues de barbarie se termine, je commence à vendre les épis de maïs grillés (lakbale). Et dès que la saison estivale se termine je reprendrai mon activité principale, celle d’oléiculteur. Si aujourd’hui je travaille dur, c’est pour que mes enfants réussissent leurs études», fait savoir ce vendeur ambulant.

Quant à l’affluence, elle semble timide. L’engouement n’est pas vraiment au rendez-vous, selon ce vendeur qui présente une variation plus large des prix selon les régions de provenance. «Les prix se négocient entre 250 à 400 dirhams la caisse, selon la provenance du fruit», estime-t-il.

Par Fatima Zahra El Aouni et Said Bouchrit
Le 13/08/2023 à 14h09