Intoxication alimentaire à Tiznit: le propriétaire d’un fast-food écope d’une année de prison ferme

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Revue de presseAprès l’intoxication collective de 38 personnes, le propriétaire d’un fast-food, à Tiznit, vient d’écoper d’un an de prison ferme et d’une amende de 20.000 dirhams. Une revue de presse d’Al Akhbar.

Le 06/08/2024 à 18h57

L’affaire, très suivie des habitants de Tiznit, a pris fin: le propriétaire d’un fast-food, convaincu par la justice de l’intoxication de 38 personnes, vient d’écoper d’une année de prison ferme.

Selon Al Akhbar de ce mercredi 7 août 2024, la Chambre criminelle du tribunal de première instance de Tiznit a prononcé son jugement dans cette affaire en ce début de semaine.

En plus d’une peine d’un an de prison ferme, le propriétaire de ce fast-food a également écopé d’une amende de 20.000 dirhams.

La Cour a également décidé d’imposer une indemnisation de 5.000 dirhams aux plaignants, qui s’étaient portés partie civile.

Al Akhbar indique aussi que le parquet avait décidé, le 22 juillet dernier, le placement en détention du propriétaire de ce snack, après l’intoxication de 38 de ses clients.

Cette affaire avait d’ailleurs créé une grande panique dans cette ville de la région de Souss-Massa, ce qui a enjoint les autorités à réagir rapidement.

Les faits remontent à la fin du mois de juin dernier: plusieurs personnes se sont présentées au service des urgences de l’hôpital provincial Hassan II de Tiznit, avec des symptômes de vomissements, de la fièvre et des maux d’estomac.

Tous les indices, confirmés par la suite, laissent penser qu’il s’agissait d’un cas d’intoxication collective, d’autant que toutes les victimes avaient pour point commun le fait d’avoir consommé de la nourriture dans un snack situé dans la place du Mechouar.

L’enquête menée par les autorités, qui a nécessité quelques semaines, a non seulement permis d’entendre le propriétaire du fast-food incriminé, mais aussi un bon nombre de ses victimes. Des produits impropres à la consommation ont également été saisis dans son commerce.

L’individu a donc fait l’objet de poursuites en état de détention pour «présentation et service de repas dangereux pour la santé des personnes», ainsi que la «mise sur le marché de produits non conformes aux conditions sanitaires exigées».

Il avait, auparavant, déjà écopé d’un avertissement de la part des services sanitaires de l’ONSSA qui avait relevé, dans son snack, des anomales auxquelles il devait remédier. Cela n’a, semble-t-il, pas été fait.

Par Fayza Senhaji
Le 06/08/2024 à 18h57