Intervention des forces de l’ordre à Lqliâa après de violents affrontements

L'agression d'une personne a déclenché une série de violents affrontements sur la voie publique à Lqliâa, le 16 novembre 2024, nécessitant l'intervention des forces de l'ordre.

Une escalade de violence urbaine a été maîtrisée, ce samedi 16 novembre, par les forces de l’ordre à Lqliâa, ville au sud-est d’Agadir. Une agression isolée a déclenché une série d’affrontements sur la voie publique, nécessitant l’intervention des autorités. Le récit des événements.

Le 16/11/2024 à 18h59

Le samedi 16 novembre 2024, la ville de Lqliâa, située à 22,7 kilomètres au sud-est d’Agadir, a été secouée par des violences urbaines impliquant près de 150 personnes originaires de pays d’Afrique subsaharienne. Ces incidents ont nécessité l’intervention rapide des forces de l’ordre pour rétablir le calme.

Les troubles ont débuté après l’agression d’un résident de la ville, également originaire d’un pays d’Afrique subsaharienne, par deux individus. Grièvement blessée à la tête, la victime a été transportée d’urgence à l’hôpital local pour recevoir les soins nécessaires. La Gendarmerie royale a immédiatement ouvert une enquête, sous la supervision du parquet compétent, afin d’identifier et d’appréhender les agresseurs.

Aux alentours de midi, la situation s’est aggravée: un groupe d’environ 150 personnes, originaires de pays d’Afrique subsaharienne, a investi la voie publique, bloquant la circulation et attaquant des riverains avec des jets de pierres. Selon le parquet d’Inezgane, ces affrontements, d’une rare violence, ont également visé les habitations environnantes, les usagers de la route et même les forces présentes sur place.

Les éléments de la Gendarmerie royale et des Forces auxiliaires, ainsi que des agents d’autorité sont rapidement intervenus pour disperser les fauteurs de troubles. Les premières investigations ont conduit à l’arrestation de deux suspects, et les recherches se poursuivent pour identifier et appréhender les autres participants à ces actes de violence.

Par M'hand Oubarka
Le 16/11/2024 à 18h59