En pratique, les tests cliniques ne commenceront dans cet hôpital nouvellement créé que le lundi 7 septembre 2020. Ce centre est dirigé par le professeur Redouane Aboukal.
La cérémonie officielle de lancement de cette opération des tests cliniques s'est déroulée en présence de plusieurs personnalités des mondes politique, médical et diplomatique.
Une équipe chinoise, composée d'une vingtaine de médecins, d'experts et de virologues, était également présente. Parmi l’assistance, figuraient notamment le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et le ministre de la Santé, Khaled Aït Taleb, tous deux signataires de la convention de partenariat avec la République Populaire de Chine.
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Le Royaume pourrait ainsi réaliser, dans les prochains mois et dans quatre centres spécialisé du royaume, un total de 700 tests cliniques de ce vaccin développé par des experts chinois, expliquent des sources interrogées par Le360.
Officiellement, les tests cliniques concerneront des volontaires de différents âges et catégories sociales. Ils auront lieu dans quatre centres hospitaliers: les CHU de Rabat, de Casablanca et de Marrakech, ainsi que l'hôpital militaire Mohammed V de la capitale.
Le centre de Rabat, nouvellement créé dans le CHU, accueillera, dans une première phase, 150 volontaires répartis en cinq groupes, soit un groupe de 30 personnes chaque semaine.
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Une équipe médicale aux effectifs importants assurera la direction de ce centre, qui est en outrre doté de plusieurs infrastructures médicales: des boxes d'essais, un laboratoire, une infirmerie…
Les tests cliniques se feront en plusieurs étapes, et pourraient durer entre 3 et 5 mois, selon des sources médicales.
Les tests vont débuter par des analyses médicales de routine sur chaque volontaire (prise de la tension artérielle, analyse de sang, radiographie, etc.) jusqu'à des piqûres de rappel, liées à l'injection à proprement parler des premières doses disponibles de ce vaccin actuellement développé.
Ces piqûres de rappel visent à mesurer notamment l'immunisation, les effets indésirables, ou encore des effets secondaires, comme des céphalées.
Les bénévoles resteront libres de leurs mouvements, ils ne seront pas hospitalisés, et effectueront chaque étape de ces tests cliniques dans les centres, mais regagneront leur domicile après chaque contrôle, indiquent les sources interrogées par Le360.