Le Maroc est l'un des rares pays du monde arabe à accorder une grande importance à la promotion des femmes et à leur accès aux hautes fonctions. La presse nationale, à paraître ce week-end, salue le fait que le roi Mohammed VI a nommé "deux femmes gouverneurs ainsi qu'une femme wali, la première dame dans l'histoire du pays à occuper ce poste". Al Akhbar, dans son édition de ce samedi 25 janvier, revient sur "la nomination de Zineb El Adaoui, "une femme rompue à la responsabilité puisqu'elle a dirigé en tant que magistrat la cour des comptes régionale de Rabat".
Le journal s'attarde également sur d'autres cas de femmes "agents d'autorité" comme celui de Najed Salha Al Najih, chargée de la cellule sur "la violence contre la femme, auprès de la police judiciaire relevant de la wilaya de police de Casablanca". En tant qu'officier supérieur de police, elle est maintenant appelée à être à la hauteur de la confiance placée en elle pour accomplir sa mission au service de la nation", selon le journal. Al Akhbar évoque aussi l'exemple de cette femme, Mina Belfekih, lauréate de la première promotion des femmes nommées caïds au Maroc, et dont elle avait fait partie en 2008 quand elle avait été chargée de diriger une des circonscriptions de Marrakech. "Ce circuit l'a conduit également à s’occuper d'un arrondissement à Casablanca", est-il précisé.
La promotion sociale de la femme, un droit constitutionnel
On ne peut qu'être fiers du rôle que joue de plus en plus la femme dans la construction du Maroc moderne. C'est un droit que lui octroie la Constitution. La femme a commencé déjà à percer des domaines qui étaient jusqu'ici réservés aux hommes. Maintenant, elle occupe de plus en plus des postes à responsabilité dans l'armée, la gendarmerie et la police. Le souverain a renforcé sa voie en nommant une femme wali, et deux autres femmes gouverneurs. Il est certain qu'à l'avenir, les femmes seront de plus en plus présentes au sein du département de l'Intérieur.