Hassan El Fad: "Je ne suis pas une marionnette"

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Revue de presseKiosque360. Hassan El Fad répond à ses détracteurs et défend sa dernière œuvre parodique. Pour le comédien, les attaques qu'a subies sa série "tendances" renseignent sur le changement de paradigme et une grande diversité culturelle au sein de la société.

Le 22/06/2020 à 14h33

Dans une interview accordée au quotidien Assabah, Hassan El Fad réagit officiellement aux critiques relatives à sa dernière capsule, diffusée lors du mois de Ramadan. Le comédien s’y défend contre les attaques qu’a subies sa série "tendances", très attendue avant le mois sacré et qui, au final, a été jugée décevante par certains observateurs. Le comédien Morad Achabi a notamment qualifié la série de Hassan El Fad d'"insipide". 

Sur les colonnes du journal arabophone, El Fad répond que "tendances" lui a ouvert de nouvelles opportunités artistiques, tout en lui permettant de se rapprocher davantage du quotidien des Marocains. Hassan El Fad précise également que cette série est principalement une parodie jouant sur la dérision. Un exercice différent des deux séries "L'Couple" et "Kabbour & Lahbib", suivies par des millions de Marocains sur les réseaux sociaux. "Incarner la figure de Kabbour n’est pas une mince besogne", confie El Fad. Mais "le fait de chercher de nouveaux horizons ne signifie pas une volonté d'abandonner ce personnage", ajoute-t-il. 

Pour sa dernière série et pour accompagner le repas du Ftour des téléspectateurs, le comédien a choisi la parodie pour laquelle, dit-il, "certains Marocains ont un goût prononcé". Et d'ajouter que les critiques lui ont permis de prendre conscience de la grande diversité culturelle et de l'esprit critique du public marocain.

En réponse à ses détracteurs, El Fad affirme que "certaines remarques peuvent passer inaperçues lorsqu’elles émanent d’une personne lambda, mais lorsqu’elles proviennent d’une personne qui prétend défendre la liberté d’expression et le progrès pour ensuite venir vous dicter les sujets à traiter, ça pose problème". Car "Je suis un artiste libre".

Par Khalil Ibrahimi
Le 22/06/2020 à 14h33