A chaque début d’hiver, on assiste à l’effondrement d’immeubles ou de maisons dans des quartiers de grandes villes comme Casablanca, Fès, Meknès, Kénitra et Tanger.
«De sérieux dangers guettent les locataires, mais les responsables demeurent aux abonnés-absents et ne se présentent même pas pour consoler les victimes en cas de catastrophe», fait remarquer le quotidien Assabah dans son édition du week-end des 7 et 8 janvier. L’état des lieux interpelle et «les locataires n’attendent que la clémence du ciel», après l’inefficience des autres solutions.
Aujourd’hui, souligne le quotidien, on ne dispose que d’une «loi orpheline» relative à «l'habitat menaçant ruine et à l’organisation des opérations de rénovation urbaine», d’une Agence nationale de rénovation urbaine et de réhabilitation des bâtiments menaçant ruine et des opérations d’interventions et de financements.
La ministre de tutelle tente d’agir et d’intervenir en prenant la problématique dans sa globalité, en dépit des complexités, relèvent les sources du quotidien. Et ce, poursuit la même source, en activant le rôle de l’Agence nationale de rénovation urbaine et de réhabilitation des bâtiments menaçant ruine dans le cadre des interventions ciblées et surtout d’une politique anticipative de nature à préserver l’architecture des anciennes bâtisses et d’améliorer les conditions de vie des locataires.
Cette stratégie permettra de protéger le tissu urbain, de préserver la vie des citoyens, de sauvegarder et valoriser le patrimoine architectural dans les villes, notamment les anciennes médinas. Cependant, la politique mise en place devrait être accompagnée de formules de relogement encourageantes pour la population afin d’éviter des drames dans certains cas et d’anticiper le danger dans d’autres.