Les fonctionnaires des collectivités territoriales ont décidé d’observer une grève de trois jours à partir de ce mardi 12 mars. L’appel a été lancé par une coordination syndicale composée des représentants de ces fonctionnaires affiliés à l’Union marocaine du travail (UMT), à la Confédération démocratique du travail (CDT), à l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM) et à la Fédération démocratique du travail (FDT).
Les grévistes dénoncent ce qu’ils perçoivent comme «un manque d’engagement du ministère de l’Intérieur envers la reprise du dialogue social, ainsi que plusieurs autres questions qui restent en suspens», précise, dans une déclaration pour Le360, Mohammed Kalaï, secrétaire national de la Fédération des fonctionnaires des collectivités territoriales et de la gestion déléguée.
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Parmi les revendications principales, on note l’augmentation générale des salaires de 2.000 dirhams, la mise en place de commissions provinciales pour les litiges liés aux ressources humaines, ainsi qu’une révision périodique des salaires et l’élaboration d’un nouveau statut pour les fonctionnaires des collectivités territoriales, poursuit notre interlocuteur.
Les grévistes réclament également l’intégration avec effet rétroactif des diplômés non encore intégrés dans les échelons appropriés et la régularisation de la situation des secrétaires administratifs formés dans les centres de formation administrative.
Outre la grève actuelle, le calendrier des actions de protestation inclut d’autres jours de débrayage prévus les 26, 27 et 28 mars, ainsi que les 2, 3 et 4 avril. Une manifestation est par ailleurs prévue à Rabat le 26 avril prochain.