Les maladies d’origine alimentaire (MOA) représentent 17 % de l’ensemble des intoxications au Maroc, occupant ainsi la troisième position des causes d’intoxication dans le pays. Ces données ont été communiquées par le Centre anti-poison et de pharmacovigilance du Maroc (CAPM).
Fallait-il attendre le drame de Marrakech, où des intoxications alimentaires ont provoqué la mort de cinq personnes, pour lancer des campagnes de contrôle des snacks sur la voie publique, s’interrogent les sources d’Assabah dans son édition du week-end des 25 et 26 mai.
Il faut dire, soulignent les mêmes sources, que des espaces aménagés en restaurants ambulants, triporteurs, chariots sur la voie publique servent aux consommateurs des sandwichs à base de viandes d’origine douteuse.
Le quotidien rappelle une vidéo qui avait fait grand bruit, dans laquelle une voix faisait entendre que «des snacks à Casablanca s’approvisionnaient en poulets morts et les servaient à leurs clients». Le parquet compétent de la métropole avait confié l’enquête à la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) de Casablanca.
De même, poursuit le quotidien, l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) est à l’œuvre pour traquer les fraudeurs qui ne respectent pas les normes en matière d’hygiène alimentaire.
Enfin, le quotidien rappelle que «entre le début de l’année et le 5 mars, les autorités compétentes ont contrôlé pas moins de 46.361 points de vente dans les différentes régions du pays où pas moins de 120 tonnes de produits impropres à la consommation ont été saisies et détruites».