Gare de Rabat-Ville: après trois ans d’arrêt, les travaux vont pouvoir reprendre

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Revue de presseKiosque360. Les travaux de la gare de Rabat-ville devraient bientôt reprendre, avec une révision de certains aspects liés à la problématique structure métallique initialement prévue. Cette revue de presse est tirée d’un article d’Al Ahdath Al Maghribia.

Le 26/05/2022 à 21h04

Trois ans après, ça repart enfin! Les travaux de la gare ferroviaire de Rabat-Ville devraient bientôt reprendre après avoir été longtemps suspendus. C’est en tout cas ce que pense savoir Al Ahdath Al Maghribia qui rapporte l’information dans son édition du vendredi 27 mai.

D’après le journal, les travaux qui seront relancés prévoient une révision de la structure métallique entourant la gare, qui a fait polémique durant de longs mois. Cette dernière était critiquée car sa construction menaçait de destruction une partie du mur d’un monument de la ville. Chose qui avait été démentie à l’époque par l’ONCF, rappelle le quotidien.

D’après les sources de ce dernier, plusieurs pilons métalliques prévus dans la configuration initiale devraient donc être abandonnés. Ce qui devrait permettre à la nouvelle gare de rester en ligne avec la place qu’occupe Rabat dans le patrimoine mondial de l’UNESCO. D’ailleurs, Al Ahdath al Maghribia fait remarquer que ce relifting intervient après une récente visite de la Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, et qui avait d’ailleurs permis de réchauffer les relations entre le royaume et cette organisation.

En effet, plusieurs sources ont évoqué des tensions en raison de certains projets urbanistiques menés au niveau de la capitale, qui sont allés jusqu’à menacer la ville du retrait de son statut dans le patrimoine mondial. La raison, rappelle également le journal, tient à la conception initiale de ces projets qui ne tenaient pas forcément compte des exigences culturelles de ce statut.

En fait, comme le soulignent les sources de la publication, ce qui semblait le plus déranger l’UNESCO est de ne pas avoir été consultée avant le lancement de certains chantiers, comme l’exige la coutume.

Après des explications demandées par l’UNESCO fin 2018, le Maroc a donc travaillé tout au long de l’année 2019 à convaincre l’organisation du bien-fondé de certains des projets critiqués. Mieux encore, l’idée était de prouver que ces projets ne menaçaient pas le patrimoine culturel de la capitale, mais étaient plutôt conçus de manière à le renforcer. Parallèlement, ajoute le journal, plusieurs ateliers de travail ont été menés afin de présenter ce que fait le Maroc pour préserver son patrimoine culturel, à Rabat et ailleurs.

Par Fayza Senhaji
Le 26/05/2022 à 21h04