Plus de 590 cas ont été enregistrés à Casablanca-Settat, 506 à Tanger-Tétouan-Al Hoceima, 581 à Béni Mellal-Khénifra, 522 à Souss Massa et 493 au niveau de la région Marrakech-Safi, a indiqué le Centre des droits des gens (CDG), mardi, lors d’une conférence de presse dédiée à la présentation de son rapport annuel initié en partenariat avec le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP).
Le rapport fait également état des autres cas de violence commis à l'encontre de femmes et d'enfants dont 477 cas à Rabat-Salé-Kénitra, 455 à Tafilalet-Daraâ , 392 au niveau de la région de l’Oriental, 304 à Dakhla-Oued Eddaheb , 207 à Guelmim-Oued Noun et 167 autres cas à Laâyoune-Sakia El Hamra.
Les divers cas de violence recensés au niveau national se repartissent entre la violence juridique (37,28%), la violence économique ( 25,44%), la privation de la "nafaqa"(pension alimentaire) (17,81%), la violence corporelle ( 16,31%), le harcèlement sexuel ( 1,70%) et le viol ( 1,46%), ajoute le document.
Le rapport souligne aussi que la violence commise à l’égard de la gent féminine et de l’enfance concerne 375 cas de violence perpétrés dans des lieux de travail, 288 dans la rue, 183 à l’école, 157 au foyer et 128 au niveau de la famille.
Le rapport du CDG recommande dans ce cadre la généralisation des cellules de prises en charge des femmes et des enfants victimes de la violence, la mise en œuvre des comités locaux et régionaux en la matière, le renforcement du rôle de l’Observatoire national de lutte contre la violence faite aux femmes et la consolidation des actions de la société civile.
Il préconise aussi la création d'Observatoires régionaux, la multiplication des centres d’accueil, la lutte contre l’emploi des enfants de moins de 15 ans et le renforcement des actions de sensibilisation quant aux effets néfastes de la violence sous ses différentes formes sur la société.