La guerre continue entre les applications mobiles de transport en commun et les chauffeurs de petits taxis de Fès. Ces derniers ont organisé, hier jeudi, un sit-in pour dénoncer «la concurrence déloyale des applications de transport en commun» en sollicitant l’intervention des autorités locales.
Exprimant son mécontentement, Ali Boussri, secrétaire provincial de l’Union démocratique des travailleurs du transport à Fès, a dénoncé l’émergence du «transport clandestin», ajoutant que «cette forme de transport est interdite par la loi en vigueur».
«Les chauffeurs travaillant au profit des applications mobiles sont partout dans la ville. Vous les trouvez partout, à la gare de train, comme dans les hôpitaux. Nous appelons les autorités locales à mettre fin à cette anarchie», a-t-il lancé dans une déclaration pour Le360.
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Ces dernières années, les plateformes de VTC (voitures de tourisme avec chauffeur) se sont développées avec l’ambition de partager le marché du transport avec les professionnels du secteur.
Les chauffeurs de taxis de Fès s’indignent également de «l’anarchie» qui sévit dans le secteur, surtout au niveau du stationnement.