Dans un communiqué, de nombreux professeurs et chercheurs de la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Rabat-Agdal expriment «une vive inquiétude et un profond étonnement en raison d’informations circulant sur le processus de nomination du doyen».
Les signataires dénoncent «l’absence de conditions scientifiques et objectives requises pour choisir les membres de la commission chargée de l’évaluation et de la sélection des candidats au poste de doyen».
Pour les protestataires, cette situation soulève «des interrogations légitimes quant au respect des critères de compétences et de mérite qui devraient encadrer cette procédure».
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Ils estiment en outre que «le silence des autorités concernées dans un contexte aussi sensible ne fait que renforcer l’opacité, porter atteinte à l’image de l’institution universitaire et compromettre le capital académique et intellectuel que la faculté a su constituer tout au long de son histoire».
Les signataires du communiqué mettent ainsi en garde contre «toute dérive portant atteinte à l’essence même des principes de mérite universitaire qui transformerait les nominations en instruments de récompense». Ils appellent en conclusion «le ministère de tutelle à assumer pleinement ses responsabilités».
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La même source ajoute que la dite faculté «regorge de compétences académiques prestigieuses capables de contribuer activement au renouveau de l’université marocaine».
Parmi les signataires du communiqué figurent notamment Abdellah Saaf et Mohamed Idrissi El Alami Machichi, deux anciens ministres respectivement de l’Education nationale et de la Justice.








