Contactées par Le360, des sources familiales de l’ancien président du Raja ont apporté de précieux éclairages sur les lieux et les conditions de détention de Mohamed Boudrika.
«Il ne savait pas qu’il faisait l’objet d’un mandat de recherche d’Interpol, sinon, il ne se serait pas rendu en Allemagne», déclarent nos sources. Faux, rétorquent des sources judiciaires marocaines qui affirment que ledit mandat d’arrêt date d’au moins six mois.
Actuellement, Mohamed Boudrika est détenu dans un centre de rétention situé près de l’aéroport de Hambourg. Et s’il demeure privé de son numéro de téléphone marocain, nos sources affirment que les autorités judiciaires allemandes ont accepté de le doter d’une carte SIM locale, afin qu’il puisse garder le contact avec sa famille.
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Comme nous l’écrivions dans de précédents articles, Mohamed Boudrika est réclamé par la justice essentiellement pour faux et usage de faux, en relation avec ses multiples compagnies immobilières. En début de semaine, les autorités marocaines avaient formulé, de manière officielle, la demande d’extradition de l’ancien président du club des Verts.
«Il est vrai qu’il a des problèmes de finances et de chèques, mais il n’a jamais trempé dans un quelconque trafic de drogues», assure un de ses proches. Affaire à suivre…