La réponse du substitut du procureur général du roi, Hakim El Ouardi à la défense de Nasser Zefzafi et les détenus dans les événements d'Al Hoceima, au sujet des demandes de la liberté provisoire, a suscité une grande polémique entre les différentes parties.
Hakim El Ouardi a détaillé les raisons de la détention provisoire, affirmant que la poursuite des prévenus est justifiée par des données réelles et sans équivoque. "Entre autres, a-t-il expliqué, les souffrances des fonctionnaires de la police à Al Hoceima et Imzouren, qui ont été victimes de violence lors des événements qu'a connus la région."
Le parquet général, a poursuivi le substitut du procureur général du roi, s'est basé sur les articles 160 et 161 du Code pénal pour poursuivre les mis en cause en état de détention. Et de citer les exemples des policiers qui ont été grièvement blessés et dont bon nombre ne sont pas encore remis et qui, une fois guéris, apporteront leurs témoignages.
Les faits sont tellement graves et constituent une réelle menace à la sécurité du pays, que l'on ne peut parler de présemption d'innocence, a-t-il indiqué.