Etude: lait maternel, la fin "d’un mythe" ?

DR

Revue de presseKiosque360. Une nouvelle étude vient de révéler que le lait maternel est une source de transmission de plomb et de mercure aux nourrissons, ce qui le rendrait nettement moins bénéfique qu’on ne le croit. Ceci est une revue de presse du quotidien Assabah.

Le 16/11/2021 à 18h52

C’est une étude qui risque de faire grand bruit. Des chercheurs de la faculté de médecine de Rabat viennent de conclure que le lait maternel n'a pas que des beinfaits pour le nourrisson mais pourrait auassi contenir des matières dangereuses pour sa santé.Dans son édition du mercredi 17 novembre, Assabah se fait écho des résultats de cette étude menée sur le lait maternel. Ce dernier est, pour beaucoup, une source d’alimentation saine pour le nourrisson, l’aidant à croître rapidement tout en préservant sa santé future. Or, l’étude en question a relevé l’existence de deux substances qui ne sont pas si bénéfiques dans le lait maternel, à savoir le plomb et le mercure, qui peuvent être source d’empoisonnement pour le bébé et impacter sa santé.

L’étude a souligné que la présence de ces deux matières dans le lait maternel n’est pas forcément le fruit d’une évolution naturelle. Elle serait dûe au changement des habitudes alimentaires et l’utilisation de produits cosmétiques. Ces derniers sont d’ailleurs connus pour contenir ce type de matières, qui finissent par se retrouver dans le lait qu’une maman donne à son petit.

Assabah précise que ce n’est pas la première fois que la qualité du lait maternel est remise en cause. Plusieurs autres études avaient déjà démontré par le passé que la qualité du lait maternel a été affectée par plusieurs évolutions dans l’environnement global dans lequel vivent les mamans. Elles ont, toutefois, souvent rencontré des critiques de la part des spécialistes qui restent convaincus que rien ne remplace le lait maternel et que celui-ci est le mieux adapté pour une bonne santé des nourrissons.

Sur ce point, le quotidien cite l’exemple d’une étude qui avait été publiée par des chercheurs de l’université américaine Harvard, et dans laquelle ils affirmaient que le lait maternel favorisait la transmission de produits toxiques du corps de la maman à son bébé. D’autres études ont également souligné le rôle du tabagisme, de la pollution de l’air et des produits cosmétiques dans la transmission de dioxines à travers le lait maternel.

La faible consommation d’eau par la maman serait également un facteur aggravant, dans le sens où les dioxines ne sont pas suffisamment éjectées de son corps via l’urine, ce qui augmente les chances de leurs transmissions via le lait maternel.

Par Fayza Senhaji
Le 16/11/2021 à 18h52