Etude inédite: le téléphone portable, cet ennemi juré du sexe chez les Marocains

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Revue de presseKiosque360. Une étude scientifique révèle que 60% des adultes marocains ont des problèmes liés au sexe à cause de l’utilisation et la consultation de leur téléphone mobile au lit.

Le 11/12/2019 à 09h01

Les Marocains souffrent au lit à cause de leur utilisation du portable dans les moments supposés être intimes. C’est le service de santé sexuelle de l’hôpital universitaire international Cheikh Khalifa Ben Zayed de Casablanca qui en fait la révélation dans une étude scientifique. Une étude qui sera présentée officiellement jeudi 12 décembre au cours d’une conférence de presse et dont Assabah a obtenu les résultats préliminaires. 

Ainsi, 60% d’un échantillon d’étude composé de 600 personnes, de jeunes adultes, avouent que la présence de smartphones et autres dans le lit conjugal perturbe sérieusement leur vie sexuelle avec leur conjoint. 100% des personnes interrogées, hommes et femmes, affirment disposer de smartphones et 92% d’entre elles admettent les consulter le soir, une fois au lit. Seuls 18% des sondés disent mettre leurs engins en mode avion dans leurs chambres à coucher. 

Dans l’absolu, 50% des personnes interviewées avouent «ne pas être à l’aise» sur le plan sexuel à cause du trop de place que prennent les téléphones portables dans leur vie, relève le quotidien. Plus de 33% d’entre elles avouent que les smartphones accaparent le plus gros de leur temps libre, y compris au lit. 

Les 20-45 ans sont les plus impactés par cette pratique, indique l’étude relayée par Assabah. Les «performances» sexuelles de 60% d'entre eux s’en trouvent perturbées. Pire, 35% des personnes questionnées avouent avoir perdu tout appétit sexuel et 60% vont jusqu’à dire que la moindre communication dans le couple, une fois au lit, est réduite à néant. 

Autres résultats, 16% des hommes interrogés disent souffrir d’éjaculation précoce et 20% des femmes affirment souffrir de douleurs au début de toute relation sexuelle. Des situations accentuées par la présence d’écrans (téléviseurs, ordinateurs, tablettes et autre) dans leurs chambres à coucher. 

On sait qu’il faut interdire les écrans aux enfants. C’est décidément valable aussi pour les adultes.

Par Maya Zidoune
Le 11/12/2019 à 09h01