Le jeune qui avait assassiné sa mère dans la province d’Essaouira vient d’être condamné en appel par la chambre criminelle près la cour d’appel de Safi. En effet, la cour d’appel a validé la condamnation infligée en première instance, en confirmant le verdict de perpétuité. Cette sentence a été prononcée après le rejet des requêtes de la défense qui avait demandé à la cour des circonstances atténuantes, étant donné que le mis en cause était hors de lui au moment du crime et que les conditions de la préméditation et du guet-apens n’étaient pas réunies. Ce que le représentant du ministère public a rejeté catégoriquement, faisant savoir que le criminel avait avoué, lors de l’enquête préliminaire et au cours de l’instruction, les faits qui lui étaient reprochés.
Selon le quotidien Assabah, qui rapporte l’information dans son édition du week-end des 12 et 13 février, ce drame, qui avait défrayé la chronique dans la province, a eu lieu quand un jeune hors de lui a violenté sa mère qui aurait refusé de lui donner de l’argent. Le jeune, qui aurait été sous l’effet de stupéfiants au moment du drame, a tenté d’effacer toutes les traces du crime en déposant soigneusement le cadavre de sa mère dans sa chambre avant d’aviser le médecin légiste pour obtenir le certificat de décès et l’autorisation d’enterrement.
Selon lui, sa mère est décédée de mort naturelle et il l’a découverte en rentrant du souk où il était parti faire ses courses. Mais le médecin légiste, qui a constaté que la mort n’était pas naturelle, a immédiatement alerté le parquet compétent. Arrêté sur le champ et conduit dans les locaux du commissariat de police, le mis en cause s’est effondré lors de l’interrogatoire avouant les faits qui lui étaient reprochés. Le cadavre de la victime a été transféré à la morgue pour autopsie qui révélera plus tard que la mort a été provoquée par la violence. Ce que les témoignages des voisins ont confirmé.