C’est en Catalogne, dans la localité d’Empuriabrava, l’une des plus grandes marinas du monde située à la frontière franco-espagnole, que la police ibérique a arrêté, lundi dernier, un jeune marocain soupçonné de préparer des actes terroristes en Espagne.
Dans son édition du mercredi 7 septembre, le quotidien arabophone rapporte que ce présumé terroriste, passé un certain temps par un centre de rétention en Catalogne, à Girona, a été identifié et filé depuis mai dernier suite à la découverte d’explosifs et d’armes dans un domicile qu’il avait occupé et qu’il n’a plus rejoint depuis. L’arsenal retrouvé dans ce domicile est composé d’armes à feu, d’armes blanches, en plus de grenades datant de la guerre civile espagnole.
Suite à une longue filature, la police espagnole a fini par établir avec certitude son appartenance à une organisation terroriste, vu les communications quasi permanentes qu’il entretenait avec certaines personnes établies en Syrie où il a même tenté de se rendre.
Les activités du jeune marocain sur les réseaux sociaux ont également révélé qu’il avait fini par épouser une idéologie violente, ce qui présageait de son imminent passage à l’acte. Al Ahdath rappelle que ce présumé terroriste avait commencé sa descente dans l’enfer obscurantiste suite à son placement dans un centre de rétention, où il était en instance d’expulsion avant de s’enfuir.
Le quotidien précise également que les autorités sécuritaires en Catalogne se sont montrées très rassurantes, affirmant qu’en aucun cas ce jeune Marocain ne pourrait passer à l’acte, tous ses gestes et mouvements étant surveillés de très près. L’objectif de sa longue surveillance était, d’une part, de s’assurer de ses véritables intentions et, d’autre part, de démasquer ses éventuels complices. D’ailleurs, ce jeune présumé terroriste était signalé à travers toute l’Espagne, où les services de police enquêtaient sur son cas sous la supervision du procureur général de l’Audience nationale (tribunal) de Madrid.