Quelques dizaines de jeunes seulement ont répondu à l’appel. Ce recul traduit un essoufflement visible du «mouvement», traversé de l’aveu même de ses sympathisants par de nombreuses divisions. Les revendications restent les mêmes: une école publique digne et un système de santé de qualité accessible pour tous.
«Nous, les jeunes, affirmons clairement que la réforme des systèmes de santé et d’éducation doit être profonde et immédiate, et non étalée sur de longues années», indique un manifestant.
Mais derrière cette détermination affichée, le mouvement n’est pas épargné par des tensions internes. Des désaccords sur l’organisation et la stratégie ont commencé à émerger, révélant une fragilité structurelle. «Récemment, des divisions sont apparues au sein du mouvement de la génération Z. Je tiens à préciser que ce mouvement n’a pas de leader. La génération Z n’est ni un parti ni un mouvement politique. Ce sont des jeunes d’une même tranche d’âge qui sont sortis dans la rue pour exprimer leurs revendications», poursuit-il.
Alors que les appels à la manifestation ont été lancés sur les réseaux sociaux dès le 13 octobre, très peu ont répondu présent. Le mot d’ordre semblait circuler rapidement, donnant l’illusion d’une mobilisation importante à venir. Stories, tweets et vidéos accumulaient les vues et les réactions. Mais sur le terrain, la réalité a été tout autre.







