Elle escroquait ses victimes en leur promettant d'assouvir leurs fantasmes sexuels

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Revue de presseKiosque360. Une bande criminelle escroquait ses victimes en leur faisant croire qu’elle pouvait assouvir leurs fantasmes sexuels les plus fous. La principale accusée est sous les verrous, en attendant ses nombreux complices.

Le 07/03/2016 à 00h21

L’équipe régionale de la police judiciaire relavant de la délégation de Souk Larbaa a envoyé devant le procureur du roi près le tribunal d’appel de Kénitra, samedi 5 mars dernier, une jeune fille accusée de constitution d’une bande criminelle. Ses trois complices sont toujours recherchés par la police. L'accusée, à la tête de cette bande criminelle, escroquait ses victimes en leur faisant croire qu’elle pouvait satisfaire leurs fantasmes sexuels, rapporte le quotidien Assabah dans son édition de ce lundi 7 mars.

D’après le journal, la police a arrêté la principale accusée dans le quartier Hind, en plein milieu de Souk Larbaa Lgharb. Après l’arrestation de la jeune femme, une de ses victimes s’est présentée à la police en affirmant que la mise en cause l’avait conduite dans un endroit désert, avec la promesse d’une relation sexuelle. Sauf que, une fois sur les lieux, les complices de la jeune fille sont soudainement apparues et ont agressé le jeune homme à l’arme blanche, avant de lui subtiliser son téléphone portable et une importante somme d’argent.

Assabah rapporte qu’après plusieurs enquêtes, la police a réussi à dénombrer cinq délits commis par cette bande criminelle. La ruse était toujours la même: la fille séduisait les victimes en leur faisant croire qu’elle réaliserait leurs fantasmes sexuels les plus fous, pour ensuite les agresser et les dépouiller à l'aide de ses complices. La bande criminelle sévissait surtout pendant la nuit.

Selon les sources d’Assabah, elle ciblait plutôt les hommes mariés qui hésiteraient à porter plainte de peur d'être poursuivis pour adultère. C’est d’ailleurs ce qui a facilité la tâche à cette bande criminelle pendant très longtemps.

Par Mouna Qacimi
Le 07/03/2016 à 00h21