Drame de Sbata: huit accusés devant la justice

Le drame de Sbata à Casablanca avait fait quatre morts.

Le drame de Sbata à Casablanca avait fait quatre morts. . Photo Le360 (archives)

Revue de presseKiosque360. Huit personnes seront poursuivies pour homicide et blessures dans le cadre du drame de l’effondrement d’un immeuble de quatre étages qui avait fait quatre morts en août dernier dans le quartier Sbata à Casablanca.

Le 15/10/2016 à 06h18

Le juge d’instruction en charge du dossier de l’effondrement d’un immeuble de quatre étages dans le quartier Sbata à Casablanca et qui avait fait quatre morts en août dernier, a mis fin à la procédure d’instruction, jeudi dernier, et n’attend que les requêtes du Parquet pour renvoyer huit accusés devant les juges.

C’est ce que révèle notre confrère Akhbar Al Yaoum dans son édition de ce week-end 15-16 octobre. Le quotidien affirme que les accusés seront poursuivis entre autres pour les chefs d’accusation d’homicide et blessures involontaires.

Akhbar Al Yaoum précise que l’enquête a duré près de trois mois durant lesquels ont été rassemblées les preuves accablant les huit prévenus dont deux contrôleurs techniques employés au service de l’urbanisme à la commune de Sbata. L’enquête du magistrat instructeur souligne que le facteur humain a contribué pour beaucoup à l’effondrement de l’immeuble. En réalité, des négligences et des complicités avaient permis de fermer l’œil sur de graves infractions.

Selon Akhbar Al Yaoum, la responsabilité du drame incombe à quatre parties à savoir le bureau d’étude, le bureau de contrôle chargé de contrôler la conformité des travaux aux normes, l’architecte qui n’aurait pas suivi les travaux sur le chantier ainsi que les contrôleurs techniques de la commune.

Par ailleurs, l’expertise a révélé que le propriétaire, après avoir obtenu l’autorisation de construire le deuxième étage, devait consolider les murs porteurs. Chose qu’il n’a pas faite préférant construire d’autres étages en profitant d’un document émis par le bureau d’études attestant que le bâtiment initial pouvait supporter l’ajout d’autres étages.

Par Zineb El Ouilani
Le 15/10/2016 à 06h18