Drame à Chefchaouen: un homme égorge un nourrisson de 4 mois

Arrestation menée par la Sûreté nationale.

Arrestation menée par la Sûreté nationale. . DR

Revue de presseKiosque360. Atteints de troubles psychologiques, un trentenaire a égorgé sa nièce âgée de quatre mois. Une affaire qui remet au goût du jour la problématique de la prise en charge des malades mentaux. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Al Akhbar.

Le 30/01/2022 à 22h03

C’est un terrible drame qui vient de secouer la paisible ville de Chefchaouen. Un homme d'une trentaine d'années a tué, samedi dernier, un bébé âgé de 4 mois, rapporte

Al Akhbar dans sa livraison du 31 janvier. La publication indique que le prévenu serait un homme connu pour avor des troubles psychiques. Il était hébergé par son frère qui souhaitait le préserver de la rue et prenait soin de lui. Mal lui en a pris. Car la victime n’est autre que sa petite fille, égorgée vive dans sa maison.

D’après les sources du journal, ce crime est totalement incompréhensible, l’homme n’ayant jamais fait preuve de violence depuis qu'il est hébergé par son frère. Il aurait ainsi subitement eu une crise qui l’a poussé à s’attaquer à sa nièce. Avant son crime, il l’a isolée dans une chambre et empêché quiconque d’y entrer, y compris la mère du nourrisson.

Interpellés par les cris de la femme et du reste de la famille, des voisins ont accouru. Ils ont alors été surpris par l’oncle qui leur a annoncé qu’il venait de commettre un crime. Il n’a cependant, à aucun moment, tenté d’apporter une quelconque explication à son acte.

Face à cette terrible nouvelle, la mère s’est évanouie. Quant aux voisins, ils ont rapidement alerté les services de la gendarmerie qui se sont rapidement rendus sur les lieux. L’individu a été interpellé et mis en garde à vue, en attendant l’aboutissement de l’enquête.

Selon Al Akhbar, au-delà du caractère tragique de ce meurtre, l’affaire remet surtout sur le devant de la scène le problème de la santé psychologique à Chefchaouen, une ville qui a été marquée, ces dernières années, par un grand nombre de suicides. Plusieurs appels sont aujourd’hui lancés pour rendre disponibles les traitements permettant de soigner les troubles psychologiques, ainsi que pour renforcer la capacité litière de l’hôpital provincial spécialisé dans ce type de maladies afin de prendre en charge plus de patients. Ce serait là, selon les mêmes sources, un moyen de prévention contre des tragédies comme celle qui a eu lieu samedi dernier.

Par Fayza Senhaji
Le 30/01/2022 à 22h03