Dans un entretien accordé au Jerusalem Post, le ministre israélien de l’éducation Yoav Gallant a annoncé en premier lieu la mise en place d’un système d’échange entre étudiants afin de permettre de part et d’autre des voyages éducatifs, des visites et des séminaires.
Un bon moyen d’approfondir les relations diplomatiques entre le Maroc et Israël, ayant été convenu par les deux ministres que «l'éducation est le moyen le plus sûr de garantir des liens solides entre les nations» souligne Yoav Gallant à la publication en évoquant comme piste de réflexion, la création de comités «spécifiquement dédiés au développement de programmes éducatifs». Une annonce de taille également partagée dans un post en langue arabe par le ministre israélien, sur son compte Twitter.
Ces voyages éducatifs permettront aux étudiants israéliens d’apprendre «la grande histoire du Maroc, d'un point de vue éducatif aussi bien que social» s’enthousiasme Yoav Gallant, emboîtant ainsi le pas au Maroc, qui sur instruction du Roi Mohammed VI, a intégré l’histoire juive du Maroc dans ses manuels scolaires de primaire depuis la rentrée scolaire 2020. Un acte fort et symbolique auquel Yoav Gallant a rendu hommage, en exprimant «sa gratitude et son admiration pour le Roi Mohammed VI pour son respect envers la communauté juive, en particulier dans ses efforts continus pour préserver et protéger les sites juifs à travers le Royaume».
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Et de citer notamment, parmi les actions impulsées par le souverain, la restauration, en 2016, des rues de Marrakech qui abritaient autrefois la communauté juive, en rappelant que «le projet a coûté plus de 20 millions de dollars».
«L'histoire des Juifs au Maroc est aussi riche qu'elle est ancienne» rappelle le Jerusalem Post, en évoquant l’arrive des juifs au Maroc après la destruction du du second Temple de Jérusalem, en l’an 70 et qualifiant le Maroc de «berceau» où les juifs exilés d’Espagne suite au décret de 1492 ont également pu trouver refuge.