Certains de ces responsables ont été déjà démis de leurs fonctions, y compris l’ancien directeur central des systèmes d’information, de télécommunications et d’identification et son adjoint, ainsi que le chef du service de sécurité des systèmes d’information, précise un communiqué de la DGSN.
Cette Commission d’audit a relevé des dépassements professionnels graves et des dysfonctionnements professionnels à plusieurs niveaux de gestion, tant sur le plan de la répartition et de gestion des fonctionnaires qu’au niveau de l’évaluation et d’appréciation des besoins du service sécuritaire dans les domaines informatique et de la police scientifique et technique, explique le communiqué.
Créée par le directeur général de la sûreté nationale pour appuyer les mesures de moralisation adoptée par la DGSN en vue d’asseoir des critères précis et transparents garantissant la gestion rationnelle de ses services techniques et informatiques, cette Commission est composée d’éléments de l’Inspection générale et des départements techniques spécialisés, avec pour mission de revoir et de préciser les procédures de travail au niveau desdits services, d’évaluer leur performance en termes de soutien et d’appui aux unités de police sur le terrain et de détecter tout éventuel dépassement ou dysfonctionnement professionnel, rappelle la même source.
Cette Commission mixte a entamé des opérations de contrôle et d’audit ayant ciblé, durant les mois d’octobre et de novembre, tous les départements et services de la direction des systèmes d’information, de télécommunications et d’identification et le département de la police scientifique et technique relevant de la Direction de la police judiciaire, du fait qu’ils constituent les structures centrales chargées du pilotage de la programmation et de l’exécution des projets structurants de la sûreté nationale dans les domaines technique et informatique, ajoute-t-on.