Les autorités ont procédé à des contrôles d'identité de ces clandestins avant de les relaxer et ce dans le cadre de la lutte contre l'immigration clandestine vers l'Europe. A noter que ces dernières années le Maroc est devenu un pays d'accueil après avoir été une zone de transit.
Ces campements ont été démantelés pour éviter des assauts contre Sebta alors que les fêtes de fin d'année approchent en Espagne, rapporte “Akhbar Al Youm” dans sa livraison de ce mercredi 2 décembre.
A rappeler que ces illégaux Africains étaient visibles en grand nombre sur les abords de la route nationale reliant Tanger à Fnideq où ils s'adonnaient à la mendicité, avec parfois des risques d'agression.
"Le démantèlement des campements s'est déroulé la semaine dernière sans incidents contrairement à ce qu'a avancé une ONG espagnole appelée "Ca-minando Fronteras".Selon les observateurs, cette association oublie paradoxalement de défendre les droits et les intérêts des ouvriers marocains établis dans les deux villes occupées par l'Espagne, Sebta et Melilla. Citant des services sécuritaires, “Akhbar Al Youm” indique que ces clandestins subsahariens ont été transportés dans des autocars vers des villes du centre du pays alors que précédemment ils étaient expulsés vers l'Algérie par où ils transitaient.
L'Algérie est connue pour sa politique d'encouragement du flux des immigrés clandestins vers le Maroc en vue d'aggraver cette immigration pour affaiblir le royaume, sachant que le pays est plus proche de l'Europe (Sebta est à moins de 15 km des côtes espagnoles).
"L'Espagne demande au Maroc de faire le gendarme mais en même temps elle accorde des avantages à l'immigration clandestine", déplorent des ONG marocaines locales.
Le Maroc s'est doté d'une stratégie de régularisation des illégaux Africains sans que l'Espagne et l'Union européenne apportent un soutien substantiel au royaume pour qu'il puisse amortir ce choc, a conclu le quotidien.