De nouveaux rebondissements dans l’affaire Bennis-Alj-Slaoui

Une prison.

Revue de presseUn conseiller communal, soupçonné d’être intervenu le soir des faits présumés, s’ajoute à la liste des personnes mises en détention provisoire dans le cadre de l’affaire Bennis-Alj-Slaoui, ces fils de personnalités du monde des affaires accusés de séquestration et de viol. Cette revue de presse est tirée d’un article d’Al Akhbar.

Le 28/11/2024 à 20h25

L’affaire Bennis-Alj-Slaoui connait de nouveaux rebondissements. Le juge d’instruction près la Cour d’appel de Casablanca vient de décider de poursuivre en état de détention un conseiller communal soupçonné d’avoir pris part aux faits reprochés aux trois principaux accusés.

C’est ce que rapporte Al Akhbar dans son édition du vendredi 29 novembre, qui précisent que les quatre individus pourraient être poursuivis pour constitution de bande criminelle, en plus des accusations de viol, de kidnapping et de séquestration. Les sources du quotidien ajoutent que le conseiller communal relève de la commune de Sbata à Casablanca et qu’il travaillait en parallèle comme agent de sécurité auprès de la famille de l’un des trois premiers accusés. D’après les premières révélations, il était présent sur place le soir des faits. La victime l’accuse d’être intervenu pour faire sortir, de force, son fiancé des lieux, lequel souffrirait de blessures et de fractures.

Comme le rappelle Al Akhbar, cette affaire remonte au 2 novembre dernier. La jeune femme de nationalité française et son fiancé s’étaient rendus au domicile de l’un des accusés où était organisée une fête privée. Une plainte a ensuite été déposée auprès du parquet sur des faits qui se seraient déroulés durant cette soirée. La jeune femme a fait une déposition auprès de la police française dans laquelle elle accuse les fils de trois hommes d’affaires connus de séquestration et de viol.

Toujours selon les sources d’Al Akhbar, l’enquête menée par les services de la Brigade de la police judiciaire a permis de trouver de la drogue dans la maison qui accueillait la fameuse soirée. Elle a également saisi des armes blanches et des armes à feu sur les lieux. Une expertise a été ordonnée par le parquet.

En attendant d’en savoir plus, Al Akhbar rappelle que la victime, une jeune femme de 27 ans, a accusé explicitement un des accusés de l’avoir droguée, d’avoir violenté son fiancé, avant de la violer dans sa maison d’Ain Diab. Dans sa déposition auprès de la police française, elle a expliqué que les faits auraient eu lieu lors d’une fête organisée à l’occasion de l’anniversaire de son fiancé. Une fois sur place, elle ne s’est pas sentie à l’aise. Elle ne connaissait que deux des invités, qui auraient quitté les lieux bien avant le viol présumé. Selon ses déclarations, elle était en forme ce soir-là et sa consommation d’alcool a été modérée. Dans cette déposition, il est également fait état de maux de tête et de traces de violence découvertes sur son corps le lendemain. Elle aurait conclu avoir été droguée et violée. C’est ce qu’auraient par la suite confirmé des analyses médicales.

Par Fayza Senhaji
Le 28/11/2024 à 20h25