On croyait que les vendeurs de jeux vidéo avaient profité de la crise liée à la pandémie de Covid-19. Le quotidien Assabah vient d’infirmer cette hypothèse après s'être rendu dans l’un des QG des adeptes des consoles et jeux vidéo: la joutiya de Derb Ghallef.
Habitué à une affluence record en cette période de l’année, qui coïncide avec la sortie des nouveaux jeux vidéo, l’endroit semble déserté en cette année "exceptionnelle", marquée par la pandémie de Covid-19.
Dans sa livraison du 3 novembre, le quotidien Assabah donne la parole aux commerçants de la place, frappés de plein fouet par la crise liée au Covid-19. Ces derniers attendaient, en effet, cette période lucrative de l’année pour compenser les conséquences économiques de la crise. Malheureusement, leurs espoirs ont été déçus.
Le marché des jeux vidéo de Derb Ghallef, à l’instar d’autres marchés spécialisés, risque de perdre plus de 2 millions de dirhams, selon les sources d’Assabah. Une perte record, en comparaison aux années précédentes.
D’après un commerçant consulté par le quotidien, la fin du mois d’octobre de chaque année représente la dernière chance, pour les vendeurs de jeux vidéo, d’écouler leurs marchandises. Cette situation s’explique par la sortie des nouvelles éditions des plus célèbres jeux vidéo, comme "Fifa" ou "God of war".
La même source d’Assabah précise néanmoins que l’activité du marché des jeux vidéo de Derb Ghallef avait repris en été, notamment en juillet et en août derniers. Une reprise qui n’a pas atténué pour autant les conséquences économiques du confinement.
Face à la crise, la reconversion est de mise. Ainsi, plusieurs commerçants ont troqué les jeux vidéo contre les jeux électroniques.










