Covid-19 au Maroc : seulement 2 nouvelles contaminations en 24 heures, aucun décès et 133 cas actifs

Un laboratoire mobile d'analyses de biologie moléculaire spécialisé dans le dépistage du Covid-19, avec une capacité allant jusqu’à 500 analyses quotidiennes, fait escale à Larache pour accélérer la cadence des tests de dépistage, le 20 juin 2020. 

Un laboratoire mobile d'analyses de biologie moléculaire spécialisé dans le dépistage du Covid-19, avec une capacité allant jusqu’à 500 analyses quotidiennes, fait escale à Larache pour accélérer la cadence des tests de dépistage, le 20 juin 2020.  . Youssef El Haffre / MAP

Aucun décès, 2 nouveaux cas de contamination et 20 guérisons ont été confirmés dans le Royaume, les 21 et 22 janvier 2023. Les cas encore actifs s'élèvent à 133, alors que plus de 6.8 millions de personnes ont reçu la troisième dose. Le suivi de la pandémie, en chiffres.

Le 22/01/2023 à 14h17

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Au Maghreb, l'Algérie ne communique pas le nombre de tests de dépistage, ce qui laisse penser que le nombre de contaminations est bien supérieur aux chiffres officiels. Le dernier bilan arrêté fait état de 12 cas de contamination, alors qu’aucun décès n'a été déploré. Le pays totalise 271.328 cas de contamination, dont 6.881 décès et 182.712 guérisons.

En Tunisie, 8 nouveaux cas de contamination et 3 décès ont été enregistrés, selon le dernier bilan disponible. Le pays totalise 1.150.217 cas de contamination, dont 29.291 décès et 1.134.611 guérisons depuis mars 2020.

En Mauritanie, aucun cas de contamination n'a été enregistré, selon le dernier bilan disponible. Le pays comptabilise 63.664 cas de contamination au Covid-19, dont 997 décès et 63.667 guérisons.

En France, la Cour de cassation a annulé la mise en examen de l'ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn pour mise en danger de la vie d'autrui dans l'enquête sur la gestion de l'épidémie de Covid-19 par le gouvernement, a annoncé la plus haute juridiction française vendredi. «Le délit de mise en danger d'autrui ne peut être reproché à une personne que si une loi ou un règlement lui impose une obligation particulière de prudence ou de sécurité», explique la Cour de cassation dans un communiqué, précisant que «cette obligation doit être objective, immédiatement perceptible et clairement applicable».

«Or, aucun des textes auxquels s'est référée la commission d'instruction » de la Cour de justice de la République (CJR) pour mettre en examen en septembre 2021 «l'ancienne ministre de la Santé ne prévoit d'obligation particulière de prudence ou de sécurité», est-il ajouté. L'avocat d'Agnès Buzyn, Me Éric Dezeuze, n'a pas souhaité réagir. Ministre de la Santé entre mai 2017 et février 2020, Mme Buzyn avait contesté sa mise en examen, ainsi que le contenu d'une expertise et la régularité de ses auditions. Sa demande ayant été rejetée par la commission d'instruction, elle avait formé un pourvoi au printemps 2022. L'ancienne ministre a par ailleurs été placée sous le statut plus favorable de témoin assisté pour abstention volontaire de combattre un sinistre.

Agnès Buzyn s'est toujours défendue de ne pas avoir agi lorsque l'épidémie de coronavirus est apparue en Chine et s'est progressivement propagée en Europe. «Non seulement j'avais vu mais prévenu. J'ai été, de très loin en Europe, la ministre la plus alerte. Mais tout le monde s'en foutait», selon des propos rapportés en octobre dernier par le quotidien Le Monde qui s'était procuré «un journal rédigé par l'ex-ministre» de fin 2019 à l'été 2021.

L'ancien Premier ministre Édouard Philippe a, lui, été placé sous le statut de témoin assisté pour mise en danger de la vie d'autrui et abstention volontaire de combattre un sinistre, à l'issue d'une audition à la CJR en octobre 2022. Les magistrats de la CJR enquêtent depuis le 7 juillet 2020 sur la gestion gouvernementale de la crise après avoir reçu plusieurs plaintes dénonçant notamment le manque d'équipements de protection pour les soignants et la population, ou encore les errements sur la nécessité ou non de porter des masques.

La pandémie a fait officiellement au moins 6.745.888 morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un dernier bilan. Les Etats-Unis sont le pays ayant enregistré le plus de décès (1.128.521), devant le Brésil (696.316), l'Inde (530.733) et la Russie (394.694).

L'Organisation mondiale de la santé estime, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée au Covid-19, que le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé que celui qui est officiellement établi.

Par Majda Benthami
Le 22/01/2023 à 14h17