Covid-19 au Maroc: 22 nouvelles contaminations en 24 heures, aucun décès et 665 cas actifs

Une infirmière prépare une dose de vaccin anti-coronavirus, dans un centre de vaccination à Marrakech, le 31 décembre 2021.

Une infirmière prépare une dose de vaccin anti-coronavirus, dans un centre de vaccination à Marrakech, le 31 décembre 2021. . MAP

Aucun décès, 22 nouveaux cas de contamination et 47 guérisons ont été confirmés dans le Royaume, les 13 et 14 novembre 2022. Les cas encore actifs s'élèvent à 665, alors que plus de 6,85 millions de personnes ont reçu la troisième dose. Le suivi de la pandémie, en chiffres.

Le 14/11/2022 à 14h58

Nouveaux cas de contamination, rémissions, nombre de dépistages effectués, vaccinations, etc. Pour en savoir plus sur l'évolution du coronavirus au Maroc, cliquez sur ce lien: https://covid.le360.ma.

Au Maghreb, l'Algérie ne communique pas le nombre de tests de dépistage, ce qui laisse penser que le nombre de contaminations est bien supérieur aux chiffres officiels. Le dernier bilan arrêté fait état de 10 cas de contamination, alors qu’aucun décès n’a été déploré. Le pays totalise 270.939 cas de contamination, dont 6.881 décès et 182.479 guérisons.

En Tunisie, 4 nouveaux cas de contamination et 2 décès ont été enregistrés, selon le dernier bilan disponible. Le pays totalise 1.133.512 cas de contamination, dont 29.263 décès et 1.133.512 guérisons depuis mars 2020.

En Mauritanie, aucun cas de contamination n’a été enregistré, selon le dernier bilan disponible. Le pays comptabilise 63.412 cas de contamination au Covid-19, dont 997 décès.

Le laboratoire allemand BioNTech a annoncé, lundi 14 novembre 2022, l’acquisition à Singapour d'une usine de production appartenant au suisse Novartis, pour y produire notamment de l'ARNm messager destiné à la région Asie-Pacifique.

La filiale singapourienne de BioNTech a signé un accord avec la filiale sur place de Novartis pour acquérir «une de leurs installations de production», ce qui va «renforcer sa présence mondiale en Asie», selon un communiqué de la firme de Mayence (ouest).

L'installation ultramoderne devra être adaptée pour pouvoir produire l'ARNm, une technologie qui permet de programmer au sein de l'organisme la fabrication de cellules immunitaires. Elle devrait être pleinement opérationnelle d'ici la fin de 2023 et créer plus de 100 emplois et servira également de siège régional de BioNTech.

Pour BioNTech l'opération va «accélérer la construction d'une installation de fabrication d'ARNm à la pointe de la technologie, permettant une capacité plus rapide pour des essais cliniques potentiels et la livraison commerciale de nos vaccins et thérapeutiques à ARNm» en Asie-Pacifique, a déclaré Sierk Poetting, directeur de l'exploitation de BioNTech.

L'installation pourra fabriquer une gamme de produits à base d'ARNm: le vaccin COVID-19 lancé en 2021 par l'entreprise allemande en collaboration avec l'américain Pfizer, comme des candidats en oncologie qui auront reçu l'aval d'autorités compétentes.

Une fois aménagée, l'usine aurait une capacité de production annuelle pouvant atteindre «plusieurs centaines de millions de doses de vaccins à base d'ARNm», selon le communiqué.

BioNTech avait annoncé en mai 2021 vouloir étendre ses capacités de production en Asie du vaccin contre le Covid-19, au moment où était débattue une éventuelle levée des brevets protégeant les vaccins contre cette pandémie.

Mettre le cap en Asie est une façon d'accroître la production de ce sérum particulièrement complexe à fabriquer. D’ailleurs, BioNTech fabrique ses vaccins à Marbourg, en Allemagne, et a inauguré en juin une unité de production dans la capitale rwandaise Kigali, la première de trois prévues sur le continent africain.

La pandémie a fait officiellement au moins 6.615.724 morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un bilan. Les Etats-Unis sont le pays ayant enregistré le plus de décès (1.100.127), devant le Brésil (688.738), l'Inde (530.532) et la Russie (391.085).

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée au Covid-19, que le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé que celui qui est officiellement établi.

Par Majda Benthami
Le 14/11/2022 à 14h58