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Au Maghreb, l’Algérie ne communique pas le nombre de tests de dépistage, ce qui laisse penser que le nombre de contaminations est bien supérieur aux chiffres officiels. Le dernier bilan arrêté fait état de 3 cas de contamination, alors qu’aucun décès n’a été déploré. Le pays totalise 271.424 cas de contamination, dont 6.881 décès.
En Tunisie, 129 nouveaux cas de contamination et 4 décès ont été enregistrés, selon le dernier bilan disponible. Le pays totalise 1.150.606 cas de contamination, dont 29.326 décès et 1.134.929 guérisons depuis mars 2020.
En Mauritanie, aucun cas de contamination ni décès n’a été enregistré, selon le dernier bilan disponible. Le pays comptabilise 63.667 cas de contamination au Covid-19, dont 997 décès.
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Depuis la fin de la politique «zéro Covid» en Chine, les centres de quarantaine, hôpitaux en préfabriqué et cabines de tests PCR, tous devenus superflus, sont abandonnés, reconvertis, voire vendus sur internet.
Du jour au lendemain, les villes se sont retrouvées avec sur les bras des dizaines de milliers de ces infrastructures temporaires. Certaines ont ainsi été transformées en mini-pharmacies, abris anti-froid, kiosques d’information ou encore bibliothèques. Depuis décembre, la Chine n’exige plus de test PCR pour accéder aux lieux publics et voyager dans le pays.
Exit donc les cabines en métal ou PVC, autrefois omniprésentes, qui accueillaient le personnel chargé de prélever les échantillons. «Nos chefs nous en ont apporté une ici», explique à l’AFP Xu, une agente d’entretien vêtue d’une chasuble orange qui nettoie les abords d’une rivière à Suzhou, ville de 13 millions d’habitants près de Shanghai (est).
«Après le travail, on s’en sert pour y mettre nos gants et nos outils. Et quand il pleut, on vient s’y abriter», raconte-t-elle devant l’installation qui accueille aussi chaises, tabourets, tables et extincteurs.
Devant la gare, des policiers viennent désormais déjeuner dans une ex-cabane de test reconvertie en lieu de repos. Non loin de là, une cabine bleu ciel a été transformée en kiosque d’information pour les personnes en recherche d’emploi. A l’intérieur, un vieil autocollant bleu usé par le temps indique «test PCR».
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«Plutôt que de laisser ces cabines vides, on essaie d’en faire un autre usage» en «fonction des besoins du moment et de l’endroit», explique à l’AFP la mairie de Suzhou.
PIB de Chypre
Certaines ont ainsi été aménagées en mini-bibliothèques où les habitants peuvent venir échanger des livres.
Durant la vague épidémique de décembre-janvier, d’autres avaient été converties en stations de consultation médicale et de distribution de médicaments anti-fièvre. Un type de reconversion très pratiqué en Chine, avec l’idée de réduire la pression sur les hôpitaux où affluaient des malades du Covid.
La mise en place des tests PCR dans le pays (hors centres de quarantaine) aura coûté environ 200 milliards de yuans (27 milliards d’euros), selon le cabinet américain Goldman Sachs, cité par l’agence Bloomberg -soit l’équivalent du PIB de Chypre.
Face à une opinion publique qui reste vigilante quant à l’utilisation de l’argent public, les autorités semblent donc pour l’heure poussées à reconvertir plutôt qu’à détruire. A Jinan, capitale de la province du Shandong (est), des cabines sont ainsi devenues des «cabanes chaleur» chauffées, où passants, livreurs et ouvriers peuvent s’abriter du froid, recharger leurs téléphones et bénéficier d’eau chaude gratuite.
D’autres ont été reconverties en points services de la Croix-Rouge ou stations de tri sélectif. Beaucoup d’ex-cabines de tests PCR restent toutefois inutilisées, notamment dans la capitale Pékin ou dans la grande ville de Hangzhou (est), abandonnées dans les rues ou stockées en attente de leur sort.
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La pandémie a fait officiellement au moins 6.790.684 morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un bilan. Les Etats-Unis sont le pays ayant enregistré le plus de décès (1.142.384), devant le Brésil (698.047), l’Inde (530.760) et la Russie (395.799).
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée au Covid-19, que le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé que celui qui est officiellement établi.