Les services de la gendarmerie de Khémisset ont placé un gendarme en garde à vue, à Ezzhiliga. L’officier a été pris en flagrant délit de corruption. Le quotidien Al Akhbar rapporte, dans son édition du vendredi 13 janvier, que le mis en cause aurait tenté d’arnaquer un citoyen qui faisait l’objet d’une procédure judiciaire. Le gendarme lui aurait réclamé 400 dirhams en contrepartie de l’annulation de la poursuite judiciaire en question. Mais l’homme a refusé cette proposition et l’a dénoncé sur le numéro vert anticorruption.
Le parquet près la cour d’appel de Rabat a été réactif. Il a donné des instructions fermes aux éléments de la gendarmerie de Khémisset pour tendre un piège au gendarme. Les éléments de la brigade de la gendarmerie ont interpellé le gendarme au moment où il recevait la somme convenue. Le mis en cause devrait être présenté devant le parquet près la cour d’appel de Rabat qui lui notifiera les chefs d’inculpation qui lui seront imputés.
Le quotidien Al Akhbar souligne, par ailleurs, que la cour d’appel de Tétouan a condamné, il y a deux jours, un adjudant de la gendarmerie royale à quatre ans de prison ferme tandis que son adjoint a écopé de 3 ans de prison ferme pour vol d’objets saisis. L’adjudant qui occupait la fonction de commandant de la gendarmerie royale de Ksar El Kebir est accusé d’avoir mis la main sur trois téléphones portables saisis après l’arrestation d’un baron de la drogue.
Ce dernier, qui faisait l’objet d’un mandat d’arrêt national émis par la gendarmerie de Kénitra, a été arrêté par la police judiciaire de Larache avant d’être transféré à la brigade de la gendarmerie de Ksar El Kebir. Ce sont les gendarmes de Kénitra qui ont découvert que la saisie des trois téléphones portables ne figurait pas dans les procès-verbaux. Pris au piège, le commandant a essayé de sauver sa peau en fournissant d’autres téléphones portables qui ne correspondaient pas à ceux mentionnés dans le premier procès-verbal de la police.