Corruption: il faut en finir

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Revue de presseKiosque360. Des acteurs spécialisés dans la prévention de la corruption aident les entreprises à maîtriser les enjeux liés à ce fléau, et à mettre en place une véritable stratégie de mise en conformité dans leurs structures respectives. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Les Inspirations Eco.

Le 11/12/2022 à 23h27, mis à jour le 11/12/2022 à 23h38

Aujourd’hui, on est dans un environnement très exposé. Il est donc plus que nécessaire d’implanter, et de manière efficace, l’éthique et les bonnes pratiques de gouvernance en entreprise dans les secteurs public et privé, lit-on dans le quotidien Les Inspirations Eco du 12 décembre.

C’est avec cet esprit qu’Acte International a rassemblé, le 8 décembre à Rabat, des acteurs de la compliance et de la prévention de la corruption venus des quatre coins du monde, ainsi que des entreprises marocaines particulièrement engagées dans cette cause. Le point d’orgue de cette rencontre se réfère à la remise des «Lauriers de la prévention de la corruption» à des entreprises marocaines qui se démarquent par leurs pratiques exemplaires ou hors du commun.

Après 20 années dédiées au continent asiatique et aux États-Unis, Acte International a jeté son dévolu sur le Maroc, en 2016, pour déployer son expertise en termes de responsabilité sociale et de prévention de la corruption au service du continent africain. «Un choix qu’Acte International n’a jamais regretté, tant le Maroc fait preuve de détermination dans la lutte contre ce fléau qu’est la corruption, sur son territoire et au-delà», confie Anne Le Rolland, fondatrice et directrice générale d’Acte International.

«Le cabinet de conseil accompagne les entreprises marocaines souhaitant mettre en œuvre des dispositifs anticorruption adaptés», estime, pour sa part, Mathieu Fourcade, directeur d'Acte International et responsable des activités Maghreb/Afrique. D’ailleurs, quelque 30 entreprises marocaines, notamment Bank Al-Maghrib, Lydec, BMCE, ou encore Attijariwafa Bank, bénéficient déjà de l’accompagnement pour la certification ISO 37001.

L’offre comprend la formation des équipes, l’élaboration d’une cartographie des risques de corruption, ainsi que l’instauration d’un système de management anticorruption. Il convient de noter qu’Acte International développe ses activités sur le Maghreb et l’Afrique subsaharienne depuis son bureau de Casablanca, devenu une véritable base continentale de formation à la prévention de la corruption.

En 2014, Acte International a sollicité une première certification de ses propres dispositifs de prévention de la corruption par ETHIC Intelligence. En 2019, l’entreprise a obtenu la Certification ISO 37001 du système de management anticorruption (SMAC) de sa maison mère en France, lors d’un audit réalisé par ETHIC Intelligence, sous accréditation américaine de l’ANAB (ANSI-ASQ National Accreditation Board). En 2022, la Certification ISO37001 a été renouvelée par Eurocompliance et étendue de la maison mère française à sa filiale marocaine dirigée par Mathieu Fourcade.

«Dans toute supply chain performante, il y a d’abord une chaîne humaine qui doit partager des valeurs», souligne Anne Le Rolland qui voit les exigences légales et réglementaires non comme des contraintes, mais comme des opportunités pour renforcer l’engagement interne des collaborateurs au sein de l’entreprise, tout en contribuant à édifier un monde meilleur.

«Les générations d’aujourd’hui peinent encore à changer les habitudes, et le contexte économique et géopolitique n’est pas favorable à la priorisation de l’équité et l’intégrité. Il reste donc beaucoup à faire auprès des jeunes générations qui porteront ces engagements en même temps que ceux sur le climat ou le développement durable», estiment les responsables de l'entreprise.

Par Nabil Ouzzane
Le 11/12/2022 à 23h27, mis à jour le 11/12/2022 à 23h38