L'Organisation marocaine des droits de l'homme (OMDH) doit présenter ce lundi une enquête relative aux 115 condamnés à mort, dont deux femmes qui croupissent dans les prisons marocaines, a appris Le360 dimanche auprès de cette ONG, la première des droits humains à avoir été créée au Maroc.
L'enquête a duré six mois et a été réalisée par six spécialistes, notamment un juriste, un psychologue et un sociologue, a indiqué à Le360 le président de l'OMDH, Mohamed Mesh-Nash. Il y a lieu de noter que plusieurs ONG marocaines appellent les pouvoirs publics à abolir la peine de mort. Le PJD, chef de file du gouvernement, est pour son maintien avec des aménagements du code pénal et des conditions de détention. Mais de fait, le royaume est abolitionniste de facto puisqu'aucune peine de mort n'a été exécutée depuis 1994, le dernier cas étant celui du commissaire Tabet.