Un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) précise que ces arrestations ont été effectuées sur la base d’informations précises fournies par la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST).
Selon les premiers éléments de l’enquête, les deux médecins, exerçant dans des hôpitaux publics de la ville, établissaient des certificats médicaux faisant état d’agressions physiques fictives, en fixant de fausses durées d’interruption temporaire du travail (ITT), qui sont ensuite utilisés lors de procès devant la justice. Ces certificats de complaisance étaient délivrés en contrepartie de sommes d’argent.
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Les investigations ont mené à l’arrestation d’un premier médecin en flagrant délit de délivrance d’un certificat dans l’un des quartiers de Casablanca à un agent public. Les enquêteurs ont par la suite arrêté un intermédiaire, une femme médecin et une autre femme soupçonnés d’être impliqués dans ces actes criminels.
Les cinq prévenus, affirme la DGSN, ont été écroués pour les besoins de l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent alors que des investigations sont toujours en cours pour retrouver d’éventuels membres ou complices de ce réseau criminel.
